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Sofiane Sahar

cuisine with zit zaytoun.
Sofiane Sahar
Le monde est triste. Le monde est sombre. Dans ce monde, on enferme les innocents, on compte sur les gens, l'altruisme est mal vu, les drames se passent dans l'ombre. On subit la douleur en silence, on subit le passé en silence. Chacun est un phénomène.
Au final, notre échec n'est-il pas dû au fait que nous nous appuyons sur les gens plutôt que sur nous-mêmes et notre expérience ? A notre ignorance ? N'est-il pas dû au faut que nous oublions nous-mêmes, que nous cherchons à nous voir à travers les gens.
Sofiane, lui, tente désespérément de s'échapper des chaînes brûlantes du passé. Il voudrait tout oublier, mais on lui fait toujours regarder en arrière. Toujours. Il n'oublie rien et paye chacun de ses actes. Car il est l'incarnation de "ce que tu fais on te fera" .
Chronique fictive, appuyée sur des faits réels.
PS: CETTE HISTOIRE N'EST PAS DE MOI
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Sofiane Sahar
Une histoire écrite sur un coup de tête
" Tu es la rose rouge au milieu de blanches, car tu t'es blessée, en voulant aimer. "
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Sofiane Sahar


Le soleil s'est levé. J'aurais aimé l'en empêcher. Il s'était levé sur un jour triste, comme tous les autres. J'étais éprise dans ma monotonie. Chaque fois que je pensais que ça allait changer, chaque fois que je pensais que le soleil se lèverai sur le renouveau, j'étais déçue. Terriblement déçue. Autrefois, moi aussi je brillait. Autrefois, moi aussi j'éclairais les gens, et ils ne pouvaient vivre sans moi. Ils... Mais ce pronom devrait être au pluriel. Parce que ce n'était que lui qui ne pouvait vivre sans moi. Chaque jour j'étais son soleil, sa vie, son amour. Je l'aimais, et il m'aimait.
Et quelques fois les souvenirs de nos joyeux moments me revenaient en tête et je réalisait nos torts. On ne savait pas à qui allait la faute, et seul Allah pourrait nous le dire. J'étais son jour, sa vie. Il était ma nuit, me portait conseil et m'apaisait. Chacune de ses paroles m'enivrait, telles la lumière de la Lune. Mais l'amour est comme l'aube et le crépuscule, un échange constant de lumière et d'obscurité, chaque moment de clarté rendant la nuit plus douce.
Jai enfilé un peignoir et me suit installée devant la grande baie vitrée, une tasse de thé à la main, contemplant les flocons de neige tomber sur le sol. Chaque fois que mes pensées se détournaient de lui, un détails les ramenait vers son existence. Où était-il ? Il avait promis d'être la jusqu'à la fin, jusqu'à la mort et peut-être même l'au-delà.
Mais notre histoire n'avait été qu'illusion. Une illusion longue et douce. Il avait eu ce qu'il voulait. L'intérêt avait été présent dans chacun de ses paroles sans même que je m'en rende compte.
Les jours passèrent, et je me contentais de me nourrir et d'observer les conflits extérieurs. Le monde était si abominable. Injures et meurtres étaient commis et prononcés chaque jour. Je n'en pouvait plus. Il n'était plus là pour adoucir ma réalité. La guerre fleurissait dehors, et le pardon sortait peu à peu du dictionnaire.
Un jour, ou plutôt, une nuit, un soir, on toqua à ma porte. J'ai ouvert, me posant bien des questions.
Il était là. Il était revenu, un bouquet de fleurs à la main. Et quand il m'a vu, des larmes ont coulé de ses yeux. Il m'a prise dans ses bras et m'a donné le bouquet, sans que je ne comprenne quoi que cela soit.
-"Chemsa, la femme de ma vie, mon amour et mon soleil, croyais-tu réellement que j'allais te laisser sur cette note, sur cette explication décevante ? "
Qu'entendais-je ? Une explication décevante ?
Je l'ai regardé, cherchant à savoir. Il avait des cicatrices.
-" Envoyé à la guerre et meurtri, voilà ce que je suis. "
Cette simple phrase prononcée sur un ton larmoyant suffit à faire chavirer mon cœur. Envoyé à la guerre et meurtri. Que disait-il ? Était-ce réel ou illusoire ?
A présent à l'intérieur, bien au chaud, et assis sur le divan où nous avions passé tant de temps ensemble, il me regardait avec de grands yeux. Et parfois il les baissait sur le sol, pleurant presque, les prunelles masquées par ses douces boucles que j'avais toujours aimées.
Nous avons repris notre vie ensemble. Mais ce n'était plus comme avant. La guerre l'avait rendu froid et agressif. Chaque soir il s'excusait pour son comportement, et j'acceptais son pardon, parce que je l'aimais le soutenais et le comprenait. Malgré tout, quelque chose flottait entre nous. Je sentais qu'il se retenait de m'avouer quelque chose, qu'il avait une chose importante à me dire. Et parfois, un regret le rattrapait et passait dans son regard.
Et le soir où je l'ai questionné, le soir où j'ai décidé qu'il devait se confier, à l'instant où il a ouvert la bouche, des coups ont frappé violemment la porte, souhaitant presque la détruire. Je me suis levée prudemment pour ouvrir, mais il m'a retenue. Il m'a dit que ce n'était pas une bonne idée, que ce serait mieux de laisser passer. Il en savait quelque chose, je m'en doutais.
J'ai gentiment dégagé sa main de mon épaule, et je m'en suis en allé accueillir nos violents visiteurs, qui tapaient encore contre la porte.
-"Nous venons chercher un homme du nom de Ryam El-Mekkali. Déserteur et traître de la nation! Honte sur lui, qu'il fut mort ou vivant. "
J'ai jeté un coup d'œil en arrière, et les quatre hommes devant la porte sont entrés, sans que je puisse dire quoi que ce soit. Ils ont saisi Ryam et l'ont emmené. Ils m'a regardé, ne pouvant dire un mot.
Alors Ryam disparu de nouveau, sans qu'on eu une seule nouvelle de lui. S'ébruita très tôt que Ryam était un traître, une honte, dans toute la ville. Ces mots se répandait comme une traînée de poudre et j'en souffrais. Je m'étais repliée sur moi-même et j'avais mal. Je versais souvent mes larmes dans un verre d'alcool ou deux, détournée de chacun de mes principes.
Je l'aimais. J'étais folle de lui. Et pourtant, les années passèrent, et me laissèrent pour seul souvenir ce soir d'hiver sombre où ces quatre hommes sont venus le chercher, l'insultant.
Un jour, j'ai pris le choix de sortir. J'ai acheté un bouquet de roses chez le fleuriste au bout de la rue. Je me suis rendue au cimetière, rendre visite à mes parents. Je traversais chaque allée, prenant le temps d'observer chaque pierre tombale.
Mais mieux aurait valu que je ne sois pas venue ici. Bien des tourments m'auraient été évités.
Sur un pierre au tout début de l'allée était inscrit le nom de Ryam El-Mekkali, avec la phrase " Chemsa, mon soleil de toujours. "
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Sofiane Sahar
Policier infiltré dans une organisation terroriste, Sefkan Stojanovic jongle constamment entre ses doubles vies.
Mais alors que Le Cercle de la Haine Eternelle s'apprête à faire un attentat sur la capitale serbe, Sefkan se retrouve dans une impasse. Sera t-il prêt à trahir sa nation et protéger les plans criminels de l'organisation, ou se les mettre à dos pour être vu comme un héros national ?
Coincé dans cet ultimatum risqué, le jeune Serbe n'a plus d'autres issue. Il doit faire un choix. Un choix qui impactera son destin.
Et parfois le destin peut mener à des fins tragiques...
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Lieux réels.
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Sofiane Sahar


Alors que je cherche à savoir qui je suis, que je cherche à savoir qui succombera, avant que les regrets accaparent nos coeurs, nous délestant de l'envie de vivre, et que je sois ivre de souffrance, je n'ai qu'une chose à accomplir.
Si la vengeance ne sert qu'à la satisfaction, alors j'assouvirai mon insatiable désir pour enfin pouvoir vivre. Le diable m'a enchanté, et j'ai passé un pacte avec lui, un engagement mélancoliquement tragique.

Toi et moi nous ne sommes qu'opposés, et séparés par un mur de glace nous ne pouvons être réunis. Je ne sais plus qui je suis, tu ne sais plus qui tu es. Les opposés s'attirent pour se détruire, et quand tu construira je déferai, tu ne seras que poussière qui s'envolera dans le vent, emportée par ma haine qui seule la mort m'enlèvera. Et seulement tout là-haut ça commencera, ici bas n'est rien. Et je t'emmènerai au dessus des sept cieux plus tôt qu'il ne le faut.

L'avenir est déjà tracé, mais je préfère t'achever. Je préfère tous vous achever, faire de vous ce que vous avez fait de moi, vous faire voir ce que vous valez vraiment.

Les voiles délicatement posés sur vos visages, je vous les ôterai. A la place, j'y déposerai votre linceul...
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Sofiane Sahar


Ils sont 5. 5 répartis partout dans le monde, infiltrant chacun des réseaux. Les gouvernants ne sont que des marionnettes que eux dirigent. 5 personnes, hommes et femmes, ils sont " Les hégéries" . 
Riad El-Bekkali connait les cinq et souhaite les détruire. D'origine maghrébine et né aux Pays-Bas, il est infiltré dans un puissant réseau de terrorisme sur lequel il a le pouvoir et contrôle le gouvernement européen. Lui sait que le monde n'est pas commandé par ceux que nous pensons. Mais ça, seules certains privilégiés le savent. Caché derrière des apparences d'hommes d'affaires, peu connaissent sa véritable identité. Il va à l'encontre des cinq. 
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Lynda Reyhanna Sfeir, libanaise immigrée en Amérique et ancienne agent du FBI, elle a été virée de son poste car à côté elle était une journaliste s'attaquant à de trop gros sujets. Elle choisit de se consacrer pleinement à la vie de journaliste. Elle croit à la théorie du complot, ce qui lui vaut moqueries et rabaissement. Mais malgré tout elle garde la tête haute. A force de maintes recherches elle découvre un réseau hollandais, mafieux et drogué, et selon ses recherches et sources, ce serait eux qui auraient assassiné ses parents. Eux qu'elle pensait mort de cause accidentelle seraient en réalité mêlés à des activités sombres. 
Elle souhaite à tout prix découvrir la vérité, car elle aime prendre des risques et veut décrocher un scoop international qui la rendrait connue et lui ferait récupérer son poste au sein du FBI. 
Elle s'engage alors en tant que tueuse à gages dans le réseau mafieux et terroriste, puisqu'elle sait à la perfection manier un âme. Le QG se trouve dans un lieu souterrain, dans un quartier désaffecté. 
Grâce à de multiples recherches, elle est menée jusqu'à la piste des cinq. 
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Lynda Reyhanna est trop curieuse. Trop curieuse au goût de Riad. Elle prend toutes les missions, parle avec tout le monde et s'interesse  à chacune des affaires. 
Un jour, il voit son nom dans un vieux journal et tout lui parait plus clair. Il décide alors de l'envoyer dans un fausse mission, en réalité un guet-apens. Prise en otage et torturée afin de cracher les informations, elle est finalement relaché et sa tête est mise à prix puisqu'elle endure la souffrance sans cracher un seul mot. 
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C'est alors qu'elle va retourner aux Amériques et que des gens vont  venir la chercher. Des gens qui eux aussi enquêtent sur les cinq. 
Les Hégéries sont peu à peu mises en danger. Lynda est la fille de l'un deux et c'est grâce à ces gens qu'elle l'apprend. Sa mère était l'une des cinq, sans qu'elle l'ait jamais su. 
Avec ces gens, dont l'une est la soeur d'un des cinq, à présent mort. A eux quatre, ils veulent rétablir le chemin de la vérité, et savoir qui sont les cinq.Ils veulent les protéger à tout prix pour connaitre la réalité.  
Les hégéries sont-ils des bons ou des mauvais ? Au final, que font-ils et quel impact ont-ils ? 
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Riad a commandé l'assassinat des cinq. Homme d'affaires influent, maitrisant mafia, terrorrisme et technologie, il a le pouvoir de commander de multiples assassinats. Il sait que Lynda connait les 5 et qu'elle veut les protéger et découvrir la vérité. Elle est un obstacle pour lui. Il décide une fois de plus de la piéger, mais cette fois-ci, ça ne se passera pas comme il l'a pensé. 
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si vous voulez savoir, l'idée est inspiré de "Sphinx " écrit par  Christian Jacq. 
j'aimerais avoir quelques avis, car j'ai l'impression que tout n'est pas très logique
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Sofiane Sahar
Un jour, la solitude demanda à l'Illusion:
" Pourquoi plais-tu tant ? Alors que moi les gens m'haïssent. "
Alors l'Illusion lui répondit:
" Parce que moi je suis aveuglante. Alors que toi, tu es la réalité. On vit seul et on meurt seul. Seulement les gens ne veulent pas l'accepter."
Et alors seulement la Solitude compris ce qu'était vraiment la vie. Et l'Illusion eut tant de peine pour elle. Mais au final, à qui reviendra gloire et triomphe ? L'Illusion et la Solitude ne sont-elles pas destinées à l'oubli et la tristesse ? C'est toujours en arrière que l'on regarde. Et malgré tout, on ne saisi jamais la réalité.
***
Sofiane Ben Salah, passé de la prison au désert, n'a nulle part où aller. Sa vie se résume à la soumission et lorsque cette dernière lui fait revoir le reflet de lui-même, c'est la fin du commencement et le début de la fin...
***
" Et lorsque son regard pénétrait le mien, noir de souffrance, je savais que le calvaire serait éternel et que je n'aurais aucun répit."
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Sofiane Sahar
Los Seres Queridos. Les êtres chers.
Ce sont eux qui nous donnent notre force au quotidien, qui nous aident à surmonter nos peines. Mais quand nous n'avons plus de Sere Querido, où aller ?
J'ai juré de ne plus avoir aucun remords. Alors j'ai saisi l'arme, qu'il m'a tendu, en faisant mon plus grand atout.
«- Moi, Jallal, je fais le serment de garder secrets mes actes ainsi que les vôtres, et de protéger les secrets qui nous unissent au péril de ma vie. »
Je fais ça parce que je l'aime. Parce que seule la vengeance me soulagera.
Parce qu'elle est ma vie malgré le vide, malgré la mort. La solitude l'a remplacé quand chacun a reprit ce qui semblait être sa place.
Je n'ai qu'une parole. Celle d'honorer sa mémoire malgré le vide qui nous sépare.
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