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Aliana 62

Aliana 62
Comment s'échapper d'un piège machiavélique quand la peur guide notre vie depuis l'enfance ?
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Défi
Aliana 62

Julien Maigre est un vieux flic travaillant à l'ancienne, un bougon besogneux à qui l'on colle un jeunot tout juste sorti de l'école. Franck Vidoc qu'il s'appelle, mais il a sûrement foiré quelque part pour se retrouver dans ce service où rien ne se passe, hormis le temps !

Le boulot consiste à numériser tous les dossiers archivés. Peu glorieux mais indispensable.

Le hic c'est que ces papiers ont une tendance naturelle à se mélanger les uns aux autres, ça fait râler, forcément !

Alors l'ancien triture sa mémoire pour mettre de l'ordre dans ce fouillis tandis que le bleu, lui, s'approprie le système informatique en un rien de temps, pour alimenter cette immense base de données qui doit servir à tout le monde.

Seulement, quand on appartient à la Maison Poulaga, on est d'un naturel méfiant, donc tous ces rapports mal classés, ça éveille la curiosité.

Et les deux compères se mettent en quête de trouver le fin mot de l'histoire.
Les voici qui usent de ruses de sioux pour planquer micros et caméras un peu partout dans le commissariat, passant des nuits entières à tout visionner, écouter même s'ils auraient préféré parfois ne pas voir ni entendre des scènes que leur morale réprouve. Pas joli-joli mais à part ça ils ne trouvent rien !

Au bout de trois mois, ils font peine à voir à tel point que les potes les complimentent à leur manière que l'on sait aussi élégante que distinguée. Ils peuvent bien se le permettre, non ?, car eux ils font le vrai boulot, sur le terrain, pas comme ces deux zigues avec leur mine de déterrés !

Donc ça déprime sévère aux Archives, même pas le goût des congés d'été qui arrivent. Non ! Ils serrent les dents et continuent de bosser en braves petits soldats.

Et c'est tout à fait par hasard, en n'y croyant plus, qu'ils obtiennent enfin la réponse tant attendue : durant les grandes vacances qui s'ennuie ferme dans les bureaux feutrés de papi commissaire divisionnaire ?

Deux garnements de sept ans qui aiment bien jouer dans les bureaux poussiéreux à balance-plein-de-papiers-en-vrac !

L'histoire ne dit pas qui des flics ou des gamins ont été le plus surpris ...
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Défi
Aliana 62

Mon âme est comme ces mers de sable malmenées et façonnées par les vents tandis que mon coeur sec ressemble aux mille petites pierres parsemées tout autour.
Je me transforme en vaste désert depuis quelques temps déjà.
Petit à petit, sans bruit, je m'assèche volontairement puisque je ne peux plus supporter tous ces cris, ces larmes et ce sang versés sans répit de par le monde !
Mais malgré tous mes efforts pour ne rien ressentir, je demeure émerveillée par la vie qui trouve toujours un chemin où passer, telles ces minuscules fleurs mauves écloses à l'aurore à la faveur d'une mince rosée au milieu des cailloux.
Me rêvant minérale, je reste pourtant de chair et vers le ciel lève un poing rageur.
J'ai compris la leçon : dans la communauté des Hommes je dois revenir, accepter le mal pour mieux préserver le bien et lui assurer un avenir.
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Aliana 62

Mon confesseur m'invite à faire pénitence. L'empressement qu'il y met sans oser m'avouer ses craintes me fait croire en ma prochaine délivrance.
J'ai grand plaisir à le taquiner sur ce sujet !
Le pauvre saint homme roule des yeux effarés niant le tout avec une application extrême presque touchante, m'expliquant doctement que pour l'Homme, naturellement pécheur, seule la contrition quotidienne peut lui faire espérer en la divine miséricorde.
Mais l'on ne ment pas à une reine !
Je sais que l'heure approche enfin, je prie depuis trop longtemps Notre Seigneur qu'Il me rappelle à Lui.
Or péché de Roi est plus grave que celui du commun, c'est pour l'avoir oublié un court, si court instant, que j'expie douloureusement ma faute : l'on ne privilégie pas impunément la voix de son coeur au détriment de son devoir.
Les peuples de France et d'Angleterre se déchirent, mon père pourra-t-il me pardonner ?

Penser au passé demeure un pénible exercice, l'on a coutume de dire que les vieilles gens s'y complaisent au grand dam de leurs proches. Ma Maison ne peut s'en plaindre : la nostalgie me prend chaque soir à mon coucher, mon calvaire solitaire me laisse épuisée au petit matin. Nul ne doit savoir pourtant.
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Défi
Aliana 62

J'hésite, l'eau est-elle propre au moins ? J'ai peur de glisser aussi. Pff ce que la vie est compliquée ! Et si je me trompais ? maman tu n'es jamais là quand j'ai besoin ! Snif
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Défi
Aliana 62

Gagner la surface et fouler la terre
car aventurier, tel est mon caractère.
Admirer longuement tous les oiseaux voler
et de leurs chants retenir chaque envolée.
Sur les insectes concentrer mon attention,
que leur exemple nourrisse mon ascension.
Or parmi le Vivant, l'un reste mystère
je l'ai observé dans chaque hémispère,
son nom vous connaissez : il s'agit de l'Homme
quand il parle de lui, ainsi il se nomme.
J'aimerais bien moi aussi marcher sur mes pieds
mais à jamais ces êtres-là m'ont estropié,
je ne puis non plus me sentir palmipède,
évaporés mes espoirs d'être bipède !
Soudain je sens qu'il faut que je me reprenne,
je dois bouger de peur que la mort me prenne.
A regret je fuis ce doux moment de trève :
eh oui je vous l'avoue ce n'était qu'un rêve,
j'en garde cependant un soupçon d'Arlequin
moi qui ne suis du reste qu'un simple ... requin !
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Défi
Aliana 62


Chaque fois c'est pareil, nous sommes harcelés par les paparazzi !
Lors de notre communion lunaire nous avons besoin de solitude afin de profiter pleinement de ce moment privilégié, surtout quand nos louveteaux nous accompagnent pour la première fois !
OUHHHH ...(?) Ici !
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Défi
Aliana 62

Je suis furieuse, vraiment, dans ces cas-là je me laisse emporter facilement et mon souffle balaie tout sur son passage, il suffit de voir ce qui reste debout après ce qu'ils appellent des ouragans !
Pourtant je n'aime pas gaspiller mon énergie, raison pour laquelle j'oblige chacun à trouver sa pitance que je cache le plus possible ou, mieux encore, que je piège de façon à la garder pour moi, ça ne marche pas à tous les coups mais cela me suffit !
Toutefois, j'aimerais parfois être un humain, surtout ceux qui semblent heureux, qui possèdent tout avec une vie de rêve sans effort à fournir. Quel bonheur ce serait ! Je tuerais père et mère pour tester un instant cette vie-là. Or point de père ni de mère à trucider, adieu la belle vie !
J'ai quand-même l'impression qu'ils me narguent, j'ai horreur de ça, alors, boum, une petite épidémie par-ci, un cataclysme par-là et voilà qui leur remet les idées en place, parce que la patronne c'est Moi !
D'ailleurs j'adore me sentir vivre, donner ma semence à tous les éléments, encore et encore jusqu'à en perdre le Nord - enfin façon de parler - j'avoue qu'il m'arrive d'exagérer, mais c'est si bon !
De plus, j'aime énormément goûter à mes propres fruits, j'ai mes coins à moi, innaccessibles aux autres, et je me goinfre quitte à me rendre malade. Alors parfois ça remonte à la surface tantôt dans des volutes de fumées, tantôt dans des torrents de lave, ou d'autres petites choses encore, tout dépend de la nature de mes excès.
Cependant, ce qui est ma nature profonde c'est la tranquillité, pas de vigilance, de rééquilibrage des éléments que certains s'amusent à chambouler, aucune responsabilité, bref me laisser vivre sans rien faire ! Voilà : simplement exister rien que pour moi...
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Défi
Aliana 62

Elle est heureuse de constater qu'ils sont tous là.
Ce n'était pas gagné d'abord pour organiser cette conférence dans un délai si court : à peine deux jours, puis d'obtenir de chacun de chambouler son agenda diplomatique déjà surchargé afin d'y participer.
Ce n'est que la première partie de la mission qu'elle s'est donnée, le plus dur reste à faire.
Sa carcasse imposante déambulant dans la salle voûtée que la lumière du jour éclaire de mille reflets irisés, elle les salue un par un, évoquant à chaque fois un détail personnel plaisant de manière à mettre tout le monde en confiance. Comme prévu, cela fonctionne parfaitement, elle a un don pour ça, entre autres...

Un léger sifflement indique que la réunion va débuter, elle en prend naturellement la tête.
- Nous sommes ici pour régler certains différents qui engendrent des tensions dangereuses et menacent notre avenir.
- Oui, crie l'un, ça ne peut plus durer, on nous vole tous nos biens.
- Et on tue notre gibier, continue un autre.
- Mais on sait qui a fait quoi, intervient un grand costaud, alors nous avons pris des mesures drastiques
- Ah oui ? s'époumone un gringalet nerveux, c'est vous qui avez enlevé nos frères ? Ils n'ont rien fait !
- Alors pourquoi avoir pris nos femmes, hein ? rétorque l'autre prêt à en découdre

Estimant que l'abcès est assez crevé, la présidente intervient avant que les échanges s'enveniment.

- Mes amis, du calme je vous prie. Nous subissons tous effectivement des nuisances sans précédent. Il ne sert à rien de nous rejeter la faute puisque que nous savons maintenant de source sûre qu'aucun de nous en porte la responsabilité.
- Mais que ?...
- Comment ?...
- Si vous voulez bien me laisser parler, vous aurez le fin mot de cette navrante histoire, reprend-elle en haussant légèrement le ton.
On entend une mouche voler...
- Cependant, avant d'aller plus loin, il est impératif que les prisonniers et otages soient rendus à leur famille dès aujourd'hui. Ces attitudes sont cruelles et barbares, elles n'ont pas de place dans notre société. Ai-je votre parole ?
...
- Alors ? Dois-je me répéter ?
- non, oui, euh, nous ferons le nécessaire.
Elle laisse errer son regard un instant sur cette assemblée hétéroclite, certains baissent la tête.
- Bien, voici ce qu'il en est : dès que les premiers crimes se sont produits, j'ai réuni une petite équipe pour enquêter. À partir de maintenant, je vous demande solenellement de vous terrer au plus profond de nos terres afin de vous mettre en sécurité.
En effet, nous allons de voir entamer des négociations avec l'espèce la plus cruelle qui existe : l'Homme.
Un frisson d'effroi parcourt les participants et les murmures recommencent de plus belle.
- Il suffit, dès demain je ne veux plus voir aucun animal dans les parages. J'ai dit.
La matriarche lève sa trompe, signe que la réunion est terminée.
Un doux feulement attire son oreille, la panthère se tient derrière elle : tu n'iras pas seule.
De fait, les anciens de chaque espèce se regroupent autour d'elle, ils feront bloc devant le danger et la savanne sera sauvée.

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Défi
Aliana 62

Aujourd'hui j'ai dix ans, il parait que je suis encore une enfant et on ne cesse de me le répéter !
Chaque fois que je veux agir à ma guise je me heurte à l'opposition ferme des adultes :
- A ta majorité tu feras ce que tu voudras, pour l'instant ta resposabilité c'est de bien travailler à l'école et d'aider à la maison.
Mais ce ne sera pas avant huit longues années, c'est bien trop long !
J'avoue que cela me rend furieuse : eux n'ont pas de devoirs à faire quand ils rentrent à la maison le soir, ils lisent, regardent la télé et se couchent quand ils le souhaitent mais moi non, je n'ai pas le droit !

Pire encore, je ne peux même pas changer d'avis quand quelque chose ne me plait plus. Par exemple j'ai voulu arrêter le solfège parce que c'est trop dur et la prof est méchante, vous voulez savoir ce qu'on m'a dit ? voici :
- quand on prend un engagement on le respecte !
D'accord, mais eux pourtant ils ne se privent pas de promettre sans tenir. Et ils ont toujours une 'bonne raison' pour ça.

Moi je trouve que c'est injuste !

Quand je serai grande je changerai cette société où les enfants sont plus matures que les adultes !
C'est vrai quoi, nous on a une valeur commune : la justice.

Rien qu'avec elle il n'y aurait plus de guerre, plus de gens pauvres. Ce serait bien mieux, non ?

Dans le même temps, je me dis que sans les conseils d'au moins un parent ça va être compliqué parce qu'il parait que eux aussi, quand ils étaient jeunes, ils avaient les même rêves que moi.

Alors je m'interroge :
- que leur est-il arrivé ?
- Est-ce que je vais devenir comme eux ?

Peter Pan, au secours !


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Défi
Aliana 62

Oui le ciel est rose, que voulez-vous c'est ma couleur ! Mais vous remarquerez que j'ai laissé les immeubles en bleu pour faire plaisir à Ken.
Moi ces tours qui montent de plus en plus haut, pas vraiment mon truc mais plutôt celui de mon homme...
On fait des concessions dans la vie, pour ma part je préfère les maisons avec jardin autant vous dire qu'on en est loin !
Ken aime tout ce qui est immense alors je m'interroge, forcément !
Je vais en parler à Sigmund Freud, notre nouveau voisin.
Il est âgé, pour sûr, néanmoins d'après mes copines il a de drôles d'idées concernant la vie, surtout les relations amoureuses.
Je vais l'inviter à la maison, à votre avis il est thé ou café ? Ce serait dommage de commettre un impair vu notre réputation parfaite !
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Défi
Aliana 62

On toque à ma porte, juste aujourd'hui alors que le programme de ma journée se résume à ... ne rien faire !
- Qui est-là ?
- Ouvre et tu verras.
Cette voix me parle et, ce, dans tous les sens qu'on veut !
La curiosité l'emporte, le farniente sera pour une autre fois.
Comment vous dire, la berlue ? Une sénilité précoce ? devant moi se trouve ... Moi.
Enfin presque, tout y est hormis un je ne sais quoi en trop ou en moins, mon opinion n'est guère arrêtée sur ce point.
- Oui, oui, c'est bien moi-toi-nous ! Une expérience genre SF que nous affectionnons, mais les voisins peut-être pas. Oh, je te parle, tu veux ma photo aussi ?
Vrai que je la fixe depuis un moment sans même l'avoir invitée à entrer,
- Euh, désolée, entre. Fais comme chez moi ! Tu veux boire quelque chose ?
- La même chose que toi.
Alors là tu vas être un tantinet surprise ma vieille ! Parce que je n'ai aucune idée précise dans l'immédiat.
Je me dis que m'activer un tant soit peu en cuisine me laissera le temps de reprendre contenance, pas banal comme situation, je nous prépare donc un petit frichti cochonaille avec le rosé très frais qui va bien tout en ignorant l'heure qu'il tant il est vrai qu'elle n'existe pas pour les braves !
Nous voici donc installées confortablement trinquant à une santé qui nous est très chère : la nôtre !
- Je suis surprise par ton apparence, celle que j'aimerais bien avoir d'ailleurs et pas que ! Je vois des différences entre nous deux et je t'avoue ne pas saisir grand chose...
- Je comprends, c'est une bonne entrée en matière pour expliquer ma présence
- À savoir ?
- Eh bien tu as la possibilité de me questionner sur n'importe quel sujet concernant notre vie. Par exemple mon apparence est due au fait que je n'ai jamais arrêté le sport tout en apprenant à prendre soin de mon image, celle que les autres voient, même si, comme toi, ce dernier point m'agace surtout parce qu'il prend du temps, encore plus avec l'âge !
- Sûr que le sport me manque mais entre le boulot, les enfants et un mari rentrant à point d'heure, sans compter les finances, comment as-tu réussi ce tour de force ?
- Je crois que mon acceptation des codes de notre société l'explique. Comme avec toi, on a vite reconnu mes mérites professionnels, excepté que, contrairement à toi et sans me renier, je me suis immédiatement coulée dans le moule ensuite il m'a suffi de saisir les opportunités intéressantes et les finances ont suivi. Et c'est allé très vite ! Donc les inscriptions au sport, les baby sitter, l'aide ménagère ainsi que l'esthétique et la coiffure sont rentrés plus facilement dans le budget. Après cela devient une habitude et un espace de liberté, alors quand en plus ça fait du bien, aucune raison de s'en priver. Toute la famille y a trouvé son compte.
- Oui, c'est vrai que les collègues me conseillaient de garder mes réflexions pour moi, même si j'avais raison par ailleurs, comme la suite des évènements l'a démontré presque systématiquement. Bon, tu es dans l'encadrement alors ?
- Plus vraiment parce que beaucoup d'emmerdes pour pas grand chose - salaire excepté -, en fait je suis ce que tu voulais devenir depuis quelques années, quand la fonction a été créée. Si tu t'étais battue un peu plus au lieu de te battre pour les autres avant tout, je pense que tu l'aurais décrochée aussi, il te suffisait de jouer le jeu et d'apprendre les éléments de langage - de bois on est d'accord -, tu étais une personne ressource pour toute l'agence, même les responsables d'équipe, c'était à mettre en avant en activant les bonnes ficelles. Quoi que tu en penses tu n'y aurais pas perdu ton âme...
- Et les parents, surtout maman, tu as géré comment ?
- Là aussi, j'ai imposé une semaine de congés chez eux avec les enfants, notre époux étant surchargé de travail se donnait seulement la peine de venir pour nous ramener au bercail il n'avait pas à les supporter trop longtemps comme ça. On s'est bien fadé les beaux-parents tous les week-end, nous !
Quant à maman, j'ai fait comme toi, je ne répondais plus au téléphone à partir de 11h du matin. Je ne vois pas ce qu'on aurait pu faire d'autre vu les circonstances...

- Et niveau santé, tu en es où ?
- Plus ou moins comme toi, la différence c'est que je ne fume plus depuis notre première grossesse car je n'ai pas repris, ensuite effectivement j'ai suivi une psychanalyse comme toi mais j'étais quand-même mieux dans mes pompes. Pour les douleurs c'est pile-poil pareil néanmoins l'activité physique très régulière me permet de surmonter les crises tout en maintenant mon moral au beau fixe ou presque.
- La retraite c'est pour quand ?
- Pareil que toi, invalidité idem sauf que j'ai la chance de pouvoir continuer de travailler, je ne suis pas en burn-out parce que j'ai pris soin de moi, comme je te l'ai expliqué.
- Et tes projets pour l'avenir ?
- Écrire, comme toi, on veut raconter les mêmes histoires. Je ne tiens pas de blog et ça ne me tente pas trop.
Je crois qu'on a à peu près les mêmes envies, vivre à l'étranger une partie de l'année et passer l'été chez nous avec les petits-enfants, tant qu'ils le souhaiteront car ils grandissent vite ! Passer du temps avec les amis et profiter un peu plus de la vie.
- Des conseils à me donner pour les concrétiser ?
- Prends réellement soin de toi au lieu de le faire au coup par coup parce que tu n'as pas le choix à ce moment-là ! Autorise-toi un peu de fantaisie, même si au début tu le fais toute seule, ton homme y viendra quand il verra ce qu'il rate, de plus puisqu'il est encore jaloux ça le motivera pas mal ! Avec le mien ça marche, et comme ce sont les mêmes...
- Je vais y penser
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- Bon, globalement je ne m'en tire pas si mal je trouve. Quelques réajustements faciles à mettre en place, l'aspect financier mis à part. Mais de toute manière je n'ai jamais su compter, ce n'est pas ça qui va changer ma vie ! On se revoit quand pour faire le point ?
- Ahah ! Peut-être qu'en claquant des doigts ce serait quand tu le souhaites, va savoir ! Ciao

Et j'entends la porte claquer : j'ai rêvé ou c'était juste un coup de vent ?...

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