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Aliana 62

Aliana 62
Comment s'échapper d'un piège machiavélique quand la peur guide notre vie depuis l'enfance ?
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Aliana 62
Julien Maigre est un vieux flic travaillant à l'ancienne, un bougon besogneux à qui l'on colle un jeunot tout juste sorti de l'école. Franck Vidoc qu'il s'appelle, mais il a sûrement foiré quelque part pour se retrouver dans ce service où rien ne se passe, hormis le temps ! Le boulot consiste à numériser tous les dossiers archivés. Peu glorieux mais indispensable. Le hic c'est que ces papiers ont une tendance naturelle à se mélanger les uns aux autres, ça fait râler, forcément ! Alors l'ancien triture sa mémoire pour mettre de l'ordre dans ce fouillis tandis que le bleu, lui, s'approprie le système informatique en un rien de temps, pour alimenter cette immense base de données qui doit servir à tout le monde. Seulement, quand on appartient à la Maison Poulaga, on est d'un naturel méfiant, donc tous ces rapports mal classés, ça éveille la curiosité. Et les deux compères se mettent en quête de trouver le fin mot de l'histoire. Les voici qui usent de ruses de sioux pour planquer micros et caméras un peu partout dans le commissariat, passant des nuits entières à tout visionner, écouter même s'ils auraient préféré parfois ne pas voir ni entendre des scènes que leur morale réprouve. Pas j
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Défi
Aliana 62
Mon âme est comme ces mers de sable malmenées et façonnées par les vents tandis que mon coeur sec ressemble aux mille petites pierres parsemées tout autour. Je me transforme en vaste désert depuis quelques temps déjà. Petit à petit, sans bruit, je m'assèche volontairement puisque je ne peux plus supporter tous ces cris, ces larmes et ce sang versés sans répit de par le monde ! Mais malgré tous mes efforts pour ne rien ressentir, je demeure émerveillée par la vie qui trouve toujours un chemin où passer, telles ces minuscules fleurs mauves écloses à l'aurore à la faveur d'une mince rosée au milieu des cailloux. Me rêvant minérale, je reste pourtant de chair et vers le ciel lève un poing rageur. J'ai compris la leçon : dans la communauté des Hommes je dois revenir, accepter le mal pour mieux préserver le bien et lui assurer un avenir.
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Aliana 62
J'hésite, l'eau est-elle propre au moins ? J'ai peur de glisser aussi. Pff ce que la vie est compliquée ! Et si je me trompais ? maman tu n'es jamais là quand j'ai besoin ! Snif
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Aliana 62
Chaque fois c'est pareil, nous sommes harcelés par les paparazzi ! Lors de notre communion lunaire nous avons besoin de solitude afin de profiter pleinement de ce moment privilégié, surtout quand nos louveteaux nous accompagnent pour la première fois ! OUHHHH ...(?) Ici !
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Aliana 62
Gagner la surface et fouler la terre car aventurier, tel est mon caractère. Admirer longuement tous les oiseaux voler et de leurs chants retenir chaque envolée. Sur les insectes concentrer mon attention, que leur exemple nourrisse mon ascension. Or parmi le Vivant, l'un reste mystère je l'ai observé dans chaque hémispère, son nom vous connaissez : il s'agit de l'Homme quand il parle de lui, ainsi il se nomme. J'aimerais bien moi aussi marcher sur mes pieds mais à jamais ces êtres-là m'ont estropié, je ne puis non plus me sentir palmipède, évaporés mes espoirs d'être bipède ! Soudain je sens qu'il faut que je me reprenne, je dois bouger de peur que la mort me prenne. A regret je fuis ce doux moment de trève : eh oui je vous l'avoue ce n'était qu'un rêve, j'en garde cependant un soupçon d'Arlequin moi qui ne suis du reste qu'un simple ... requin !
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Défi
Aliana 62
Je suis furieuse, vraiment, dans ces cas-là je me laisse emporter facilement et mon souffle balaie tout sur son passage, il suffit de voir ce qui reste debout après ce qu'ils appellent des ouragans ! Pourtant je n'aime pas gaspiller mon énergie, raison pour laquelle j'oblige chacun à trouver sa pitance que je cache le plus possible ou, mieux encore, que je piège de façon à la garder pour moi, ça ne marche pas à tous les coups mais cela me suffit ! Toutefois, j'aimerais parfois être un humain, surtout ceux qui semblent heureux, qui possèdent tout avec une vie de rêve sans effort à fournir. Quel bonheur ce serait ! Je tuerais père et mère pour tester un instant cette vie-là. Or point de père ni de mère à trucider, adieu la belle vie ! J'ai quand-même l'impression qu'ils me narguent, j'ai horreur de ça, alors, boum, une petite épidémie par-ci, un cataclysme par-là et voilà qui leur remet les idées en place, parce que la patronne c'est Moi ! D'ailleurs j'adore me sentir vivre, donner ma semence à tous les éléments, encore et encore jusqu'à en perdre le Nord - enfin façon de parler - j'avoue qu'il m'arrive d'exagérer, mais c'est si bon ! De plus, j'aime énormément goûter à mes propres f
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Aliana 62
Elle est heureuse de constater qu'ils sont tous là. Ce n'était pas gagné d'abord pour organiser cette conférence dans un délai si court : à peine deux jours, puis d'obtenir de chacun de chambouler son agenda diplomatique déjà surchargé afin d'y participer. Ce n'est que la première partie de la mission qu'elle s'est donnée, le plus dur reste à faire. Sa carcasse imposante déambulant dans la salle voûtée que la lumière du jour éclaire de mille reflets irisés, elle les salue un par un, évoquant à chaque fois un détail personnel plaisant de manière à mettre tout le monde en confiance. Comme prévu, cela fonctionne parfaitement, elle a un don pour ça, entre autres... Un léger sifflement indique que la réunion va débuter, elle en prend naturellement la tête. - Nous sommes ici pour régler certains différents qui engendrent des tensions dangereuses et menacent notre avenir. - Oui, crie l'un, ça ne peut plus durer, on nous vole tous nos biens. - Et on tue notre gibier, continue un autre. - Mais on sait qui a fait quoi, intervient un grand costaud, alors nous avons pris des mesures drastiques - Ah oui ? s'époumone un gringalet nerveux, c'est vous qui avez enlevé nos frères ? Ils n'ont rien fa
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Aliana 62
Mon confesseur m'invite à faire pénitence. L'empressement qu'il y met sans oser m'avouer ses craintes me fait croire en ma prochaine délivrance. J'ai grand plaisir à le taquiner sur ce sujet ! Le pauvre saint homme roule des yeux effarés niant le tout avec une application extrême presque touchante, m'expliquant doctement que pour l'Homme, naturellement pécheur, seule la contrition quotidienne peut lui faire espérer en la divine miséricorde. Mais l'on ne ment pas à une reine ! Je sais que l'heure approche enfin, je prie depuis trop longtemps Notre Seigneur qu'Il me rappelle à Lui. Or péché de Roi est plus grave que celui du commun, c'est pour l'avoir oublié un court, si court instant, que j'expie douloureusement ma faute : l'on ne privilégie pas impunément la voix de son coeur au détriment de son devoir. Les peuples de France et d'Angleterre se déchirent, mon père pourra-t-il me pardonner ? Penser au passé demeure un pénible exercice, l'on a coutume de dire que les vieilles gens s'y complaisent au grand dam de leurs proches. Ma Maison ne peut s'en plaindre : la nostalgie me prend chaque soir à mon coucher, mon calvaire solitaire me laisse épuisée au petit matin. Nul ne doit savoir p
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Aliana 62
Aujourd'hui j'ai dix ans, il parait que je suis encore une enfant et on ne cesse de me le répéter ! Chaque fois que je veux agir à ma guise je me heurte à l'opposition ferme des adultes : - A ta majorité tu feras ce que tu voudras, pour l'instant ta resposabilité c'est de bien travailler à l'école et d'aider à la maison. Mais ce ne sera pas avant huit longues années, c'est bien trop long ! J'avoue que cela me rend furieuse : eux n'ont pas de devoirs à faire quand ils rentrent à la maison le soir, ils lisent, regardent la télé et se couchent quand ils le souhaitent mais moi non, je n'ai pas le droit ! Pire encore, je ne peux même pas changer d'avis quand quelque chose ne me plait plus. Par exemple j'ai voulu arrêter le solfège parce que c'est trop dur et la prof est méchante, vous voulez savoir ce qu'on m'a dit ? voici : - quand on prend un engagement on le respecte ! D'accord, mais eux pourtant ils ne se privent pas de promettre sans tenir. Et ils ont toujours une 'bonne raison' pour ça. Moi je trouve que c'est injuste ! Quand je serai grande je changerai cette société où les enfants sont plus matures que les adultes ! C'est vrai quoi, nous on a une valeur commune : la justice. Rie
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Aliana 62
Oui le ciel est rose, que voulez-vous c'est ma couleur ! Mais vous remarquerez que j'ai laissé les immeubles en bleu pour faire plaisir à Ken. Moi ces tours qui montent de plus en plus haut, pas vraiment mon truc mais plutôt celui de mon homme... On fait des concessions dans la vie, pour ma part je préfère les maisons avec jardin autant vous dire qu'on en est loin ! Ken aime tout ce qui est immense alors je m'interroge, forcément ! Je vais en parler à Sigmund Freud, notre nouveau voisin. Il est âgé, pour sûr, néanmoins d'après mes copines il a de drôles d'idées concernant la vie, surtout les relations amoureuses. Je vais l'inviter à la maison, à votre avis il est thé ou café ? Ce serait dommage de commettre un impair vu notre réputation parfaite !
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Aliana 62
On toque à ma porte, juste aujourd'hui alors que le programme de ma journée se résume à ... ne rien faire ! - Qui est-là ? - Ouvre et tu verras. Cette voix me parle et, ce, dans tous les sens qu'on veut ! La curiosité l'emporte, le farniente sera pour une autre fois. Comment vous dire, la berlue ? Une sénilité précoce ? devant moi se trouve ... Moi. Enfin presque, tout y est hormis un je ne sais quoi en trop ou en moins, mon opinion n'est guère arrêtée sur ce point. - Oui, oui, c'est bien moi-toi-nous ! Une expérience genre SF que nous affectionnons, mais les voisins peut-être pas. Oh, je te parle, tu veux ma photo aussi ? Vrai que je la fixe depuis un moment sans même l'avoir invitée à entrer, - Euh, désolée, entre. Fais comme chez moi ! Tu veux boire quelque chose ? - La même chose que toi. Alors là tu vas être un tantinet surprise ma vieille ! Parce que je n'ai aucune idée précise dans l'immédiat. Je me dis que m'activer un tant soit peu en cuisine me laissera le temps de reprendre contenance, pas banal comme situation, je nous prépare donc un petit frichti cochonaille avec le rosé très frais qui va bien tout en ignorant l'heure qu'il tant il est vrai qu'elle n'existe pas pour l
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