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Knoevenagel

Knoevenagel
De multiples nouvelles courtes que j'ai écrites certains soirs après le boulot.

Je n'ai fait qu'écrire les idées qui me passaient derrière la tête pour en faire des récits courts et légers.

Ces nouvelles courtes n'ont aucun lien entre-elles et couvrent divers genres: science-fiction, thriller, épouvante, dystopie, fantastique, certaines sont mêmes inclassables.

Certaines feront l'objet de récits plus longs et plus étoffés.
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Knoevenagel
Il n'y a pas plus stupide que d'importer son travail ennuyeux dans son passe-temps préféré. Il m'a toujours été conseillé de faire de ma passion mon métier, pas l'inverse. Quelle idiotie.

Pourtant, il me semble indispensable de raconter ces anecdotes insolites qui, autrement, seront perdues à jamais. Dans ce métier qui m'ennuie et m'horripile, ces histoires de vie sont uniques, c'est une chance de les avoir vécues au cours de mon exercice. En ça je dois être reconnaissant, en ça je me doit de vous les raconter.

Certaines sont particulièrement douloureuses. Elles ont un rapport à la mort. A ma lourde responsabilité de gardien des poisons dans une société où l'on veut tout, tout de suite, sans les conséquences. Qui, pourtant, arrivent et se fichent de savoir que vous les avez recherchées sur internet et qu'elles ne faisaient pas si peur que ça.

J'ai vu des gens se foutre en l'air avec des médicaments pires que des drogues. Et des drogues pires que des médicaments. La détresse des uns, les blessures des autres. Les impasses thérapeutiques. Les erreurs que d'autres ont commises, et les miennes, dont je me souviendrais toujours.

La fois où j'ai failli tuer une patiente. La fois où un vieux monsieur triste m'a dit qu'il voulait mourir et qu'il voulait que je l'aide en lui donnant un toxique...

Et puis des choses plus légères et amusantes.
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Knoevenagel
Imaginez que vous deviez choisir qui doit mourir entre deux condamnés. L'absence de choix entraînerait la mort des deux et de lourdes sanctions. Comment le vivriez-vous?

Probablement mal. Vous essayeriez de vous rassurer en vous disant que l'un des deux était un monstre. Que c'est de la faute de ceux qui vous ont mis dans cette situation.

A quel moment décideriez-vous de vous révolter? De ne plus jouer le jeu qui vous est imposé, au risque de provoquer encore plus de malheur?

Quant aux organisateurs de ces exécutions, se sentiraient-ils coupables où s'en laveraient-ils les mains? Après tout, ce ne sont pas eux qui appliquent directement la condamnation à mort.
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Knoevenagel
================ Après relecture quelques mois après, je trouve que c'est vraiment naze, ne perdez pas votre temps à lire ça, il faut que je le retravaille ======================================

Initialement je l'avais appelé: "Le chasseur d'incivilités" en préparation d'un thriller que j'ai en tête depuis longtemps. Mais finalement l'avant propos a pris une tournure inattendue.

Le thriller attendra, ici on va parler de violence: sans tabou et sans détour.
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Défi
Knoevenagel
Ce texte est une réponse au défi: "Colère".

Vous y ferez la connaissance de Gorgogluon, le maître incontesté de notre belle galaxie. Il est omniscient et juge nos moindres faits et gestes, autant vous dire qu'il n'est pas très content... C'est un dirigeant particulièrement colérique et...

*Shhhh! Il nous observe!*

Je veux dire... Gloire au maître Gorgogluon! Dieu magnanime et tout puissant!
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Knoevenagel
Trois ingénieurs de la CIA travaillent sur une nouvelle arme surpuissante. Mais ça n'est pas un missile dernier cri, ni une énième bombe atomique...

Il s'agit d'une chose bien plus subtile, dont la perversité commence à peine à effleurer l'esprit des scientifiques consciencieux qui ont donné la moitié de leur vie à cette oeuvre. Elle pourrait bien changer à jamais la face du monde et la façon dont seront réglés les conflits à venir...
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Défi
Knoevenagel
Je fais ce recueil de mini-nouvelles en réponse au défi lancé par Yuki3027, merci à elle.

Les dates ne sont pas forcement respectées car j'essaie de rattraper mon retard de la semaine, de même que la longueur des mini-nouvelles, désolé.

Les annotations et commentaires constructifs sont les bienvenus, tout est bon pour s'améliorer.
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Knoevenagel
Tout va si lentement pour Erine. Elle avance à son rythme vers la paix, minute par minute, comprimé par comprimé. Sous les yeux percés des blisters de lexomil, tombent, par moments, quelques larmes. Le temps et les musiques tristes flottent dans les airs au rythme des sanglots que seuls les murs consolent de leur écho. Peut-il y avoir des regrets quand il n’y a jamais eu d’opportunités? Quand un sauvage a laissé derrière lui un corps violé et déprimé. Depuis, toute tentative d’amour n’est que couteau dans une plaie. Elle ne remue les souvenirs qu’à la nuit tombée, quand il n’y a plus rien à rêver, hormis de ne pas se réveiller. Dans le noir, tant d’ampoules s’allument pour pleurer, des âmes en peine qui s’éteignent d’elles-mêmes si l’on ne les retient pas.
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Défi
Knoevenagel
Avant j'étais respecté, j'étais chef dans un grand restaurant. D'accord, je gueulais sur mes seconds de cuisine, et j'ai fait pleurer certaines serveuses. Mais franchement... Même si parfois je devenais tout rouge, que j'avais la colère mauvaise... Est-ce que c'est une raison pour être réincarné en un connard de rouge-gorge qui sert à rien! Réponse au défin des micro-nouvelles semaine 81. Lien de l'image du mercredi: https://unsplash.com/photos/C4VN0HSen_k
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Knoevenagel
Quand j'étais enfant, mes parents avaient habillé d'étoiles fluorescentes le plafond de ma chambre. Après un cauchemar, je les voyais briller au-dessus de ma tête blonde. J'avais déjà compris à l'époque, que s'ils avaient passé une après-midi à les placer une par une, c'était parce qu'ils m'aimaient autant qu'il y avait de galaxies dans la nuit. À mes yeux, ce n'était pas de simples autocollants, mais bien leur amour inconditionnel parsemant le ciel. Ils avaient beau être endormis, ou ailleurs, je savais que comme les astres, leur bienveillance était indéfectible. Au fil des années, elles se sont décollées, une par une. Lorsque je tentais de les remettre, elles retombaient aussitôt. J'ai longtemps cherché, mais je n'ai jamais retrouvé les mêmes, toutes n'étaient que de pâles copies, sans éclat ni nostalgie. Il fallait faire avec celles qui restaient, sachant qu'elles n'en avaient plus pour longtemps. Maintenant adulte, je dors sous d'autres plafonds et plus rien ne brille. Sauf, peut-être, mes pensées dans le noir. Et elles sont moins rassurantes que les étoiles de mes parents.
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Défi
Knoevenagel
La lumière tamisée filtre sur deux sièges en cuir décorés de fils d'or, ils sont occupés par des aristocrates habillés en queue-de-pie. Sous leurs pieds gisent de fastes tapisseries rouges montant jusqu'aux plafonds peints et moulés d'anges en marbre. Entre eux se dresse une table couverte d'une nappe blanche en satin cousue main de broderies raffinées. L'argenterie posée dessus coûte, à elle seule, une dizaine de smics. Dans l'atmosphère flotte des fragrances de parfums chers, de mets exquis et de vieux bois, un orchestre de chambre joue une interprétation pédante de la 5ème symphonie de Beethoven. Norbert ajuste son monocle et fait tinter son verre avec son couteau en argent : "Garçon ?" Un quarantenaire parfaitement droit accourt. ses sourcils noirs relevés habillent ses yeux à demi fermés dans une expression tout à fait digne. "Monsieur ?" "Qu'avons-nous là, Alfred ?" À côté de leur table, un buffet en bois massif supporte le corps à la peau glabre d'un jeune homme que seuls couvrent des agréments de salades et de condiments élégants. Il est attaché aux quatre membres par des ficelles. Une pomme dans la bouche, il ne dit mot, on devine aux cicatrices habilement maquillées sur s
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Knoevenagel
Je tiens à vous prévenir que les récits qui vont suivre sont tous vrais.
Il relatent de décès parfois brutaux ayant eu lieu dans la vraie vie.
J'avertis les plus sensibles d'entre vous de passer votre chemin.

Pour les autres...

Bon courage...
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