Les chroniques d'un pharmacien d'officine
Il n'y a pas plus stupide que d'importer son travail ennuyeux dans son passe-temps préféré. Il m'a toujours été conseillé de faire de ma passion mon métier, pas l'inverse. Quelle idiotie.
Pourtant, il me semble indispensable de raconter ces anecdotes insolites qui, autrement, seront perdues à jamais. Dans ce métier qui m'ennuie et m'horripile, ces histoires de vie sont uniques, c'est une chance de les avoir vécues au cours de mon exercice. En ça je dois être reconnaissant, en ça je me doit de vous les raconter.
Certaines sont particulièrement douloureuses. Elles ont un rapport à la mort. A ma lourde responsabilité de gardien des poisons dans une société où l'on veut tout, tout de suite, sans les conséquences. Qui, pourtant, arrivent et se fichent de savoir que vous les avez recherchées sur internet et qu'elles ne faisaient pas si peur que ça.
J'ai vu des gens se foutre en l'air avec des médicaments pires que des drogues. Et des drogues pires que des médicaments. La détresse des uns, les blessures des autres. Les impasses thérapeutiques. Les erreurs que d'autres ont commises, et les miennes, dont je me souviendrais toujours.
La fois où j'ai failli tuer une patiente. La fois où un vieux monsieur triste m'a dit qu'il voulait mourir et qu'il voulait que je l'aide en lui donnant un toxique...
Et puis des choses plus légères et amusantes.
Pourtant, il me semble indispensable de raconter ces anecdotes insolites qui, autrement, seront perdues à jamais. Dans ce métier qui m'ennuie et m'horripile, ces histoires de vie sont uniques, c'est une chance de les avoir vécues au cours de mon exercice. En ça je dois être reconnaissant, en ça je me doit de vous les raconter.
Certaines sont particulièrement douloureuses. Elles ont un rapport à la mort. A ma lourde responsabilité de gardien des poisons dans une société où l'on veut tout, tout de suite, sans les conséquences. Qui, pourtant, arrivent et se fichent de savoir que vous les avez recherchées sur internet et qu'elles ne faisaient pas si peur que ça.
J'ai vu des gens se foutre en l'air avec des médicaments pires que des drogues. Et des drogues pires que des médicaments. La détresse des uns, les blessures des autres. Les impasses thérapeutiques. Les erreurs que d'autres ont commises, et les miennes, dont je me souviendrais toujours.
La fois où j'ai failli tuer une patiente. La fois où un vieux monsieur triste m'a dit qu'il voulait mourir et qu'il voulait que je l'aide en lui donnant un toxique...
Et puis des choses plus légères et amusantes.
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