Aušra de Lituanie

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   De la Lituanie, je ne connaissais presque rien, sinon qu’elle jouxtait la Mer Baltique sur sa face occidentale, que les hivers y étaient rigoureux, les printemps de courte durée, les étés assez chauds. Une sorte de plat pays en grande partie couvert de forêts où brillaient, telles des pépites, des milliers de lacs. M’eût-on interrogé sur ses villes que j’aurais seulement nommé Vilnius, ignorant aussi bien Mažeikiai que Kretinga. Vous aurez compris que mes lacunes l’emportaient de beaucoup sur mon savoir. En réalité l’écriture qui m’appelait dans ce pays d’Europe du Nord m’importait bien plus que la géographie qui, vue de Paris, semblait bien monotone. C’est Jalbert, le documentaliste du Journal pour lequel je travaillais qui m’avait informé de cette Résidence d’Ecrivains à quelques encablures de Klaipeda, ville du reste sans grand intérêt, quelques immeubles modernes, passage obligé de la mondialisation, un port illustré de quelques chalutiers attendant l’heure de la pêche.

   La Résidence consistait en un vaste chalet de bois teinté en rouge brique. Il était près du rivage de la Baltique. Cinq chambres pour les Résidents. Une salle commune avec une large cheminée. Une grande table où prendre ses repas en compagnie des autres hôtes. La restauration nous était livrée par un traiteur, chaque matin. Je dois dire que je ne raffolais nullement de cette gastronomie rustique. Les harengs aux betteraves, la soupe à l’oseille où flottaient des œufs durs, tout ceci ne m’inspirait guère. Je faisais cependant une exception pour les varškėčia, délicieuses crêpes accompagnées de quelques fraises et d’une coupe de fromage blanc. La plupart de mes collations, je les prenais dans ma chambre. Mes compagnons d’écriture, deux Russes taciturnes, un Biélorusse bavard dont je ne pouvais comprendre la langue, un Polonais mélomane qui chantonnait sans arrêt, tout ceci composait une faune certes des plus sympathiques, mais j’étais venu en Lituanie pour écrire, non pour me distraire au contact d’une foule cosmopolite.

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Motivé

Lancé par Claude Carrès

Dans la vie il y a deux façon de voir les choses... Le verre à moitié vide et le verre à moitié plein..

C'est cette vision des choses qui donnera la couleur de vos journées.

Au pire moment de la tempête, il réside toujours une lueur d'espoir, dans les moments les plus sombre de nos existences subsiste une lueur. C'est la force de l'homme et de la femme de foi. Renaître de ses cendres.

Montrez nous la force de votre volonté.

Nous pouvons choisir de quoi demain sera fait ou le subir. De quel coté de la balance vous situerez vous ? 

La fin est proche et pourtant il réside une possibilité infime...Allez-vous la saisir ?

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