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Quisait

Quisait
Quand l'amour attise la haine, quand le secret attire la vengeance, quand les couples sont trompés et les apparences trompeuses...tout se mélange en un cocktail d'émotions.
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Quisait
Samedi matin Ca y est, Amandine est en week end. Quelle semaine… Hier soir elle s’est écroulée de fatigue, la pression emmagasinée par son corps soumis à ses désirs, ajoutée aux enfants qu’il fallait encadrer, l’ont épuisée. Elle a vu, ressenti, vécu des tas de choses bouleversantes. Elle a rencontré des hommes, des femmes, elle a pu vivre des expériences nouvelles, aussi passionnantes qu’envoutantes. Jamais elle n’aurait cru que cette semaine d’initiation au poney se serait transformée en initiations pour elle-même… Son réveil matinal la met de bonne humeur, et dans son petit short de pyjama blanc et son tee shirt assorti, elle commence à se préparer un petit déjeuner. Le miel d’Alexis lui fait de l’œil. Elle repasse en détail tout ce qu’elle a vécu, se remémore chaque instant sensuel, en regrettant presque que ce soit terminé. Elle aurait bien voulu aller encore plus loin avec Jérôme et Alexis… Elle est soudainement tirée de sa rêverie en entendant quelqu’un sonner chez elle. Il est 9 heures et elle n’attend personne. Prudente, elle entrouvre sa porte. - Bonjour toi. Tu me manquais déjà. FIN
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Quisait
Trouver un logement n'est jamais chose simple. Mais avec une bonne agence immobilière, les recherches peuvent prendre une tournure très agréable...
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Quisait
Il est des envies qui passent au-dessus de certaines autres. Des pêchés de gourmandises contre lesquels on ne peut pas lutter. Toi, moi, le chocolat...
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Quisait
Que serait la vie sans un peu d'aide...d'où qu'elle vienne...

Merci à GabrielAnge pour sa logique implication dans ce texte ;)
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Défi
Quisait


Il y a Toi, et il y a Moi.
Il y a cette soirée, où je traine sur ce site qui n’a rien de sérieux, et où je n’ai rien à faire selon la morale sociale.
Il y a mon envie, mes mains qui s’impatientent, qui trainent autour du clavier alors qu’elles ne veulent que se glisser dans mon pantalon.
Il y a des pseudos qui s’enchainent, mais aucun qui ne me retienne.
Il y a ce « BonneJournée » presque prémonitoire.
Il y a ta présentation directe, l’exposition claire de tes intentions, à l’opposé des miennes.
Il y a ton envie de faire de nouvelles connaissances à travers une discussion simple et posée, sans passer par la case sexualité.
Il y a cette étrange nouveauté qui me surprend, me donne envie de poursuivre.
Il y a mes cuisses si pressées de s’ouvrir qui se calment, mon corps qui se détend.
Il y a cette phrase, ce contrat de non désir, ton cerveau sur OFF.
Il y a ces quelques secondes où tu as compris qui j’étais, ou plutôt qui je n’étais pas.
Il y a ces quelques minutes avant que tu me demandes de casser le virtuel à l’aide d’un appel téléphonique.
Il y a ces quelques jours à peine pour que je cède.
Il y a ta voix qui arrive à moi. Ton aisance, qui m’a aidée à dévoiler un peu la mienne, bien enfouie sous ma timidité.
Il y a ce premier pas vers une éventuelle amitié, qui me donne envie d’en faire un deuxième, puis un troisième…
Il y a nos échanges qui s’enchainent, à l’écrit, à l’oral, qui permettent de nous découvrir chaque fois un peu plus.
Il y a nos sujets abordés, sans aucune limite.
Il y a ton humour, ton côté décalé, ton second degré, et mes rires.
Il y a mes questions, tes réponses, qui me font te connaitre d’avantage.
Il y a nos différences, si nombreuses, si étonnantes qu’elles en deviennent passionnantes.
Il y a ce mercredi soir, et ma photo. Tes premiers mots sur mon physique. Mes premiers frissons incontrôlés.
Il y a ta photo. Mon sourire que tu n’as pas pu voir, mes joues que tu n’as pas vu rougir.
Il y a ma banalité, que tu requalifies.
Il y a ta banalité, qui me liquéfie.
Il y a nos échanges qui changent.
Il y a des nouveaux mots qui viennent se greffer à nos conversations.
Il y a l’envie de se découvrir encore, toujours, intérieurement, extérieurement.
Il y a des visios silencieuses. Ces images de nous presque réelles, presque palpables, qui amplifient nos envies.
Il y a la sagesse, qui s’éloigne peu à peu.
Il y a les compliments, les jolis mots, la sincérité.
Il y a les tentations de se laisser aller.
Il y a les premiers dérapages emplis de désir pour l’autre.
Il y a cet appel, où le plaisir se mêle à l’envie.
Il y a cette date fixée.
Il y a toi, juste là. Il y a moi, juste là.
Il y a tes chocolats, devenus les miens.
Il y a ma cuisse, devenue la tienne.
Il y a ta main, ton regard, tes paroles.
Il y a ton naturel incroyable, et ma peur de te décevoir qui s’envole.
Il y a tes yeux qui rassurent, et ta bouche qui assure.
Il y a nos lèvres qui se touchent, nos mains qui caressent.
Il y a tes blagues, notre conversation parfaite.
Il y a le pont, rêvé.
Il y a ces instants, rêvés.
Il y a ta main et mon désir humide.
Il y a mes gémissements.
Il y a ton extrême délicatesse.
Il y a cette légèreté et cette fluidité si apaisantes.
Il y a mes orgasmes qui s’enchainent. Et l’absence totale de gêne.
Il y a mon dos qui frémit sous tes doigts.
Il y a ta fougue quand tu me déshabilles.
Il y a nos corps qui se découvrent enfin.
Il y a ta tendresse, ton envie, mon corps qui se laisse déguster.
Il y a mes yeux dans les tiens, durant le plaisir partagé.
Il y a nos sourires. Intacts, même pendant ces moments torrides.
Il y a cette spontanéité même après.
Il y a l’humour qui persiste, et que j’aime tant.
Il y a la simplicité, que tu aimes tant.
Il y a des idées qui émergent.
Il y a des projets, des folies envisagées.
Il y a ta présence, dans tous les instants.
Il y a ton intérêt pour moi, entièrement.
Il y a ton lit qui m’attend, ton sourire à tomber quand tu me fais rager.
Il y a les pas que je n’ose pas (encore) franchir.
Il y a cette douce frénésie qui s’empare de moi, toutes ces dingueries auxquelles je pense.
Il y a ton sapio qui m’impressionne toujours.
Il y a tes desserts, que je rêve de goûter.
Il y a ta bouille craquante.
Il y a mon « ptit cul ».
Il y a ta voix qui change, qui s’adoucit par moment.
Il y a la mienne en écho, chuchotée parfois.
Il y a l’absence de complication, le vent de ta liberté qui souffle jusque dans mon cou.
Il y a le plaisir avant tout.
Il y a nos conversations fascinantes, nos envies grandissantes, notre complicité charmante.
Il y a une amitié naissante, qui ira où elle ira.
Il y a la sensualité, et ses troublants effets.
Il y a Toi, et il y a Moi.
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Défi
Quisait
Best Friend 1 : - Maintenant que tu es célibataire, tu as tout ce qu’il faut pour t’éclater ! Best Friend 2 : - Te faire éclater tu veux dire ! Best Friend 1 : - Oui, exactement ! Sors, vois du monde, tape toi tout un tas de mecs, profite ! Moi : - Mouais…pas vraiment envie. Best Friend 2 : Pourtant tu as le temps, le droit, les possibilités, la liberté de le faire ! Moi : - Oui mais… Best Friend 1 : - Mais rien ! Sérieux, tu as fait n’importe quoi en étant en couple, et maintenant que tu peux avoir tous les mecs que tu veux, tu te bouges pas !! Best Friend 2 : - C’est clair, tu pourrais faire plein de nouvelles expériences, essayer des nouvelles choses, avec des personnes différentes, et même pourquoi pas…plusieurs personnes à la fois !! Best Friend 1 : - Grave ! Imagine, 2, 3 ou même 4 mecs rien que pour toi !! Le pied que tu prendrais !! Moi : - Non mais les filles… vous n’avez pas compris… il n’y en a qu’un avec qui je… qui me…enfin… je n’ai envie que de lui. Je n’y peux rien… Best Friend 2 : - T’es sûre ? Réfléchis bien… 4 mecs sur toi, en toi, à être totalement dévoués à ton plaisir…qui ne seraient là que pour ton bien physique et psychique… Moi : - Je réfléchis oui… 4 mecs r
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Quisait
« Si un jour tu me fais l’amour à La Tranche…. » La phrase était restée en suspens. Je n’avais pas su quoi dire, pas su comment la terminer, parce que…parce que quoi ? Quelle pouvait être la suite d’une idée aussi folle qu’impossible à réaliser autrement que dans mes rêves… Nous étions au téléphone, moi dans le lit cabane, toi dans ton lit pas cabane, et je te parlais de cet endroit que j’aime tant. Je pourrais le détester, cet endroit, mais je n’y arrive pas. J’y ai vécu le pire drame de ma petite vie, et pourtant, je m’y sens tellement bien. Et, encore plus aujourd’hui. J’ai dû te parler de la plage, de la mer, qui n’en est même pas une d’ailleurs, du sable fin, des vagues, parfois, des étoiles qu’on voit par milliers, des lumières de l’île de Ré, des voiliers qui se confondent avec les oiseaux, de mon chez moi, des couleurs douces, bleues, apaisantes, j’ai dû te décrire cet endroit avec toute l’admiration qui m’anime quand j’en parle, je le sais. Et dans mon élan d’envie d’y être, j’ai imaginé, une seconde, t’emmener avec moi. Mais…juste une seconde hein. Pas six cent quatre mille huit cents. Non. Jamais, de la vie, de la terre, de l’univers et de la galaxie (mes élèves me manqu
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Défi
Quisait
- Tu as passé la nuit avec lui sans qu’il te pénètre ? - Oui, et c’était magique - Mais…même pas…un doigt ? - Non, bien mieux que ça. - Sextoy ? - Sûrement pas. - Mais quoi alors ? - Il m’a pénétrée…d’abord avec sa voix. Ses jolis mots ont atteint mon égo, et ça m’a fait beaucoup de bien. - Mouais…tu t’es laissée baratiner quoi. - Ensuite, il m’a fixée, avec ses beaux yeux foncés, ils m’ont transpercée et fait perdre mes moyens. - T’es une midinette, facile à déstabiliser. - Possible, mais il a continué à me pénétrer… ses mains m’ont caressée, les épaules, le dos, les seins, les reins, et il a fait passer à travers ma peau toute la douceur et la tendresse dont il est capable, des heures durant j’ai été câlinée, cajolée, chatouillée, enlacée, frôlée. - Oui bon ça va j’ai saisi l’idée. - Puis c’est sa bouche qui s’est occupée de moi. Elle a rencontré mes lèvres, mais aussi mon cou…il est resté de longues secondes à embrasser ma nuque, faisant pénétrer des frissons de plaisir à travers ma peau. Ses doigts soulevaient mes cheveux pour que sa bouche ait toute la place pour me déguster délicatement. - Et même pas un suçon ? - Aucun besoin d’aller jusque-là. Bien au contraire. Ses légers
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Quisait


- Chérie, tu descends les poubelles et on commence l’apéro ?
- J’y vais dans cinq minutes, je termine le tri et j’arrive. Je ne voudrais surtout pas faire d’erreur…

C’est vrai…parfois…on ne sait plus dans quelle poubelle on doit mettre les déchets.
Bon, commençons par les bijoux, c’est le plus simple. Ils semblent tout droit sortis d’une quincaillerie. Franchement mon chou, tu t’es pas foulé hein. Peur d’un trou dans les comptes si tu avais opté pour des vrais, probablement. Bon, poubelle jaune, la quincaille, sans hésitation.
Les faux-ongles…rah elle bouge trop…c’est pas facile…mais ça semble évident. Poubelle jaune aussi. Plastique, qui deviendra peut-être un joli petit morceau de tissu…un mouchoir, tiens pourquoi pas ? Ca pourrait être utile pour son mari, et le mien.
Ah les cheveux…ils viennent facilement en tirant dessus, j’ai arraché plusieurs mèches en une fois. Le sang enrobe magnifiquement les petites boules de kératine qui servent à fixer les extensions. Ca c’est pour le seau à compost, c’est indéniable.
Les faux cils…décidément…pas grand-chose d’authentique chez toi ma chérie. A part le numéro de mon mari qui apparait 150 fois dans ton portable sur ces deux derniers jours.
C’est cartonneux ça…je tire dessus, un par un, oh ça va, arrête de pleurer…Ah pour se faire poser tout un tas de trucs, ya du monde, mais pour les enlever on fait sa chochotte tssss.
Ca ressemble fortement à des bandes de papier collées les unes sur les autres…poubelle bleue allez hop !
Rah à cause du mascara coulant, je ne vois plus la délimitation de la paupière inférieure. Faut pas que je me loupe…bien découpé, ça fera la joie de Mitsy et Crapouille. Elles adorent faire rouler tout un tas de trucs, les faisant avancer d’un coup de patte pour mieux courir derrière. Voilà. Parfait. Deux beaux joujoux pour mes pépettes. Gratos. Beau détournement d’objet, je suis fière de moi.
Heureusement que j’ai pensé à mettre un caleçon de Phil dans ta bouche ma belle, tu as l’air de crier fort là.
D’ailleurs j’ai bien envie de faire cesser ces hurlements étouffés. Ou…de les accentuer encore un peu…
Allons voir du côté de ta poitrine. Pas de soutien-gorge…seins refaits. Je m’en doutais. Ils tiennent bien, alors que tu es sur le dos. C’est une chance. Enfin non, c’est de la triche en fait. Allez, on enlève tout ça…oh je suis déçue, j’espérais que ça se dégonflerait comme un ballon, mais il y a juste une légère coulure brune qui s’échappe. Je vais percer à plusieurs endroits, ça ira plus vite. Voilà c’est mieux, tu ressembles à une belle passoire comme ça. J’ai bien envie d’attendre et de les voir s’aplatir tes deux obus. Mais Phil m’attend pour l’apéro.
Bon maintenant que j’ai ouvert, je peux écarter un peu plus. Ah voilà le foie…sa jolie couleur prune…ah…arrête de bouger…je veux juste en prendre un petit morceau pour Julius. Ca me donnera une occasion de parler à son maitre, le beau Pablo d’en face… Fan de reptile, c’est sûrement son seul défaut. Pour entretenir les relations de bon voisinage je vais lui offrir un magnifique foie pour son python.
Pancréas, intestins, colons…bof…pas grand intérêt tout ça. Et quelle galère à détacher. Là je remercie fortement les séances de rameur. Allez….venez par là… et voilà ! Poubelle noire directement.
Là…tu commences à ressembler à quelque chose ma belle. Evidée de cette manière, tu es superbe. Et immobile. Enfin.
Ce qui te sert désormais de corps est bien vide. Mais va encore m’être utile. On ne jette rien ! Toute molle, tu es bien plus facile à manipuler. Je dois me dépêcher avant que tu te raidisses. En boule…les bras sous les jambes. Parfait. Ton crâne chauve et rougie me rappelle une grenade. J’espère que j’en ai dans le frigo.
Tu rentres pile poil dans le cuir. Je tasse un peu, avec tes vêtements ça aide à prendre la forme. Encore un effort…j’y suis. Je remonte la fermeture éclair et place ma création devant moi. Beau travail. Laisse-moi t’essayer…pas mal. Je vais te garder pour moi ce soir. Le temps que ton dos s’arrondisse encore un peu.
Je descends les poubelles rapidement parce que Phil s’impatiente.

- Me voilà mon amour !
- Ah enfin ! mais…qu’est-ce que tu as encore r…
- Il est beau hein ? ! Une pouf, heu, un pouf, tout recyclé !! Il ne m’a rien coûté !
- Tu es incorrigible…on en a déjà 2 !
- Je sais…elles…ils ne pouvaient pas être ailleurs qu’ici mon amour…

Non, ce genre de pouf a bien sa place chez moi. Après avoir eu la chance de voir les fesses de mon mari maintes fois, ils…elles ! vont devoir subir les miennes pour l’éternité.
Sonia trône devant la table basse. Mais Charlène et Anne-Laure sont là pour lui tenir compagnie. Pas de jalouses les filles.
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Quisait


Si le feu passe au vert dans moins de 5 secondes, mon voisin arrêtera d’écouter du hard rock le dimanche à 9h.
Si je croise 6 voitures rouges avant d’arriver chez moi, j’aurai enfin reçu le colis que j’attends…
On a tous « joué » à ça. A attendre un signe déclencheur d’une conséquence attendue.
Et on a tous joué aussi, à chercher et à trouver des signes dans tout et n’importe quoi, pourvu qu’ils aillent dans notre sens.
Je me souviens de l’adolescente, qui hésitait à se lancer face au garçon qui la faisait rougir dans les couloirs du lycée…est-ce lui le bon ? Doit – elle aller lui parler ? Vont –ils vivre une belle histoire ?
Il a un sac à dos noir, comme ses chaussures à elle, c’est un signe !!
Il habite Avenue du Général de Gaulle, et c’est justement son cours d’histoire du moment, c’est un signe !!
Il a une sœur qui s’appelle Lisa, la belle-sœur de la cousine de son voisin s’appelle Elisa….c’est presque pareil…c’est un signe !!
Vas-y ma belle, crois en ces signes, crois en la vie, et surtout, crois en toi !
Et puis…parfois…il y a ces petits trucs. On ne sait pas les nommer, tant le hasard ne peut y être pour quelque chose. Un signe, c’est une trace, une marque. Quelque chose de laissé, par quelqu’un, quelque chose, pour quelqu’un ou quelque chose.
Ce sont ces coïncidences que la vie met sur notre chemin. Les vraies, pas celle qu’on tire par les cheveux pour se convaincre que Stan dira oui pour aller avec nous à la teuf de Julie samedi prochain…
Ce sont ces rendez-vous qui semblent imprévus, qui nous prennent par surprise tant ils tombent à point nommé, et qui sautent à nos yeux embués d’émotions, sans qu’on puisse expliquer leur arrivée si parfaitement synchronisée avec le moment présent.
Ils ont été, ces signes, et seront. Resteront.
Comme celui, arrivé au cours d’un rêve, qui m’a fait découvrir ce prénom que je cherchais vainement en voyant mon ventre s’arrondir. Mes yeux à peine ouverts, j’ai pu vérifier que le bout de papier qui avait erré dans mon esprit endormi se trouvait à l’identique sur mon bureau, intact et vide de toute écriture, mais la couleur et la forme étaient d’un semblable absolu. Quelques heures ou minutes plus tôt, dans la douce brume de mon sommeil, y brillait ce prénom, devenu le sien, devenu évidence, devenu LUI.
Il y a eu aussi ce moment, où dans la voiture, perdue dans mes pensées sur la route qui m’emmenait pour la dernière fois vers la maison de mon enfance, la musique m’a percutée de plein fouet. Les routes de campagne n’accueillent pas toujours les stations de radio, et sortant d’un grésillement, la voix de la belle Louane a surgit sur ces paroles « qu’est – ce que tu dirais toi si t’étais là »… et quand ma tête s’est tournée pour me caler contre la vitre…mes yeux ont croisé cette fleur que j’aime autant que je déteste. Celle qui m’a donné tant de joie, et qui m’a fait vivre ma plus grande peine. Celle qui l’a suivi durant sa vie, notre vie, et qui l’a accompagné dans sa disparition. Quelle était la probabilité que ces paroles et cette fleur, se rencontrent, et qui plus est dans un moment où mes questionnements étaient prenants et troublés.
Les signes nous accompagnent, je crois, tout le temps. Il faut simplement les voir, les reconnaitre, les chercher ou même pourquoi pas les provoquer…
Scribay…7 lettres…comme les 7 jours de la semaine, les 7 nains, les 7 familles, les 7 boules de cristal… 7 fois c’est sûr…c’est un signe !!
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Quisait
Pour le défi "L'amour en poème" :)
Et pour tout ce qu'il provoque en moi...
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