Les guerrières magiques 2: La sorcière de Krenetis

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Balmoth, vaincu par les guerrières magiques, se retrouva prisonnier aux enfers. Xaroth, le roi des démons, décida de contacter Morgana, la reine des sorcières qui était une demi-elfe. Cette redoutable magicienne demeurait dans une grande et sombre forteresse située entre Lutis et les terres maudites d’Azgal. Après avoir entendu la nouvelle, elle convoqua sa rivale, la reine Narissa. C’était une sorcière aux longs cheveux bleus et aux yeux verts. Elle portait une couronne de glace et sa longue robe bleu clair était recouverte par une somptueuse cape violette. Elle apparût devant Morgana en arborant un sourire narquois : « Alors ! Pourquoi me convoques-tu ? Tu te sens seule et tu souhaites de la compagnie ? N’oublie pas que nous sommes ennemies ! Je suis une meilleure sorcière que toi ! Je voudrais ton trône.

— Non, je n’ai pas oublié. Tu fais partie de ma liste d’ennemis car tu te plais à me calomnier devant tous les peuples que tu as corrompus. Je sais que tu convoites mon trône. Donc, je vais te lancer un défi. Si tu réussis, mon trône sera à toi.

— Puis-je connaître ce fameux défi ?

— Je viens d’apprendre par Xaroth que quatre jeunes guerrières choisies par la déesse Celeana ont vaincu Balmoth. L’une d’entre elles est un demi-démon. Elles paraissent gentilles, mais sont coriaces. Explique Morgana en montrant un portrait des guerrières à Narissa.

— Cela risque d’être amusant. Pour cela, je compte m’emparer des sept pierres arc-en-ciel pour fusionner avec mon démon Elvareth. Après avoir vaincu ces pestes, je prendrai ton trône et imposerai ma loi en m’emparant de toutes les magies de cette planète.

— Tu es sournoise et arrogante. C’est aussi pour ça que je te déteste. Maintenant, laisse-moi. Dit Morgana avec un ton froid et renfrogné.

— Si j’étais toi, je commencerais à préparer mes valises ! »

Narissa quitta le château pour se rendre à Turiel, la cité des elfes qu’elle a plongée dans un hiver sans fin. Les elfes ignoraient qu’elle en était la cause, convaincus que c’était une brave souveraine capable d‘y mettre un terme comme elle leur a promis. Acclamée par les elfes de la cité, la reine, filmée par des journalistes, fit un discours en montrant le portrait des guerrières : « En ce jour, nous avons quatre ennemies. Ce sont des sorcières au service de l’hérétique Morgana. Je dois livrer bataille pour rétablir le calme. Il me faut les sept pierres arc-en-ciel pour accomplir cette tâche et vous libérer de cet hiver. Je demande aux meilleurs magiciens de ce village de travailler avec moi ! » Sous un tonnerre d’applaudissements, trois elfes mages s’approchent d’elle avec enthousiasme. Pendant la suite de son discours, derrière la foule, il y avait une jeune elfe de 15 ans à la peau de la même couleur que les branches d’un arbre et aux cheveux verts comme le feuillage des arbres au printemps nommée Camélia. Cette jeune sylvaine se dit : « Je pense que tout ceci est un tissu de mensonges ! Je n’aime pas cette femme avec son air hautain! Je suis sûre que c’est elle qui a mis l’hiver ici ! Ce qui m’énerve encore plus, c’est qu’ici, les journaux ne parlent que d’elle en bien ! » En cherchant un moyen de prouver la véracité de ses dires, elle entendit une petite voix dans le creux d’un arbre : « C’est vrai ! Il faut rétablir la vérité ! C’est ton devoir ! » Camélia chercha autour d’elle et une sauterelle verte bondit sur elle et lui dit : « Je vais t’aider !

— Une sauterelle ?

— Je suis un dolyte et je m’appelle Verdie. Je vais te donner ton amulette du trèfle. Grâce à cela, tu vas pouvoir vaincre les obstacles.

— J’ai une fois publié une vidéo sur le web en disant ce que je pensais de Narissa et les gens m’ont prise pour une folle. De plus, mon frère Ancelin est l’un des elfes qui ont rejoint Narissa.

— Tu dois trouver des preuves dans son repère ou dans son entourage et convaincre ton frère et ses deux compagnons de la vérité. Ne laisse pas ton peuple se corrompre. »

Camélia rentra chez elle et se prépara pour commencer sa quête.

***

En allant au collège, Solange, Karin et Taïs marchaient ensemble dans la rue. Taïs dit : « Maintenant, j’ai moins peur ! Hier, Sharon m’a donné de bons conseils et je ne me laisserais pas faire pour le contrôle de maths.

— Qu’est-ce qu’elle t’a dit ? Demande Solange avec curiosité.

— Elle m’a dit d’utiliser la ruse. Vous allez voir ! »

Une fois dans la cour de récréation, Gonzague demande à Taïs sur un ton mielleux : « Aujourd’hui, je n’ai pas révisé ! Peux-tu t’asseoir à côté de moi ? En échange, je t’invite chez moi.

— Oui, je veux bien… Répond Taïs sur un ton innocent.

— Elle ne t’a pas appris à dire non ? Demande Solange

— Je lui ai dit que tout le monde me trouve trop gentille. Même si je dis non, ils arriveraient à me faire changer d’avis. »

Pendant le contrôle de mathématiques, Taïs écrivait de mauvaises réponses sur sa copie et donnait les réponses à Gonzague qui les recopiait sans méfiance. Après que cela fut fini, Taïs effaçait les réponses sur sa copie et écrivait les bonnes réponses à la place. Elle déposa son crayon et tendit sa copie à son professeur. Son voisin en fit de même. La fillette murmurait : « Echec et maths ! »

***

Avant de rentrer dans son château de glace à Krenetis, Narissa s’arrêtait à Wintergel pour terroriser le peuple nordique qui s’y trouvait. En voyant les habitants effrayés, elle leur demandait : « Alors ! Voulez-vous un maléfice ou la mort de l’un d’entre vous ? » Le peuple préférait avoir un maléfice, mais la reine leur répondait avec un air sadique : « Comme je suis de très bonne humeur, je donnerais la mort de l’un d’entre vous ! » Elle jeta donc un sort de destruction sur l’un des habitants de Wintergel. Pendant que la reine riait, le peuple s’attristait en enterrant leur confrère tout en espérant que Narissa cesse ses persécutions.

Au château de Krenetis, Narissa avait une fille qui se nommait Elvira qu’elle méprisait et traitait comme une domestique. Elvira était âgée 12 ans. Ses cheveux sont bleus et courts, ses yeux sont verts comme ceux de sa mère, elle porte une vieille robe noire et des collants rayés noirs et violets. La jeune fille avait pour seul ami un petit loup nommé Bran. Cet ami lui était une grande aide pour faire face à la cruauté de son horrible mère. La pauvre petite finissait d’astiquer les meubles quand soudain, elle entendait sa mère l’appeler avec une voix menaçante : « Elvira ! Viens ici, empotée que tu es ! Dépêche-toi !

— Oui, mère… » Répondit Elvira d’une voix tremblante.

La reine l’attendait dans le hall avec les trois elfes mages à ses côtés. Elvira descendait les escaliers effrayés, puis fit une révérence à sa mère avec crainte. La reine, après avoir interrogé sa fille sur les tâches domestiques, lui ordonna de lui préparer un thé, pendant qu’elle complote avec les trois elfes dans la salle du trône : « Il me faut les 7 pierres arc-en-ciel. En ce moment, elles sont cachées dans l’âme de 7 humains bien précis à Solaris, la ville la plus proche du temple de la déesse Celeana. Une fois que j’aurais ces pierres, votre peuple sera sauvé et j’y mettrai de l’ordre.

— Par où commencer ? Demande Ancelin, un elfe aux cheveux verts à la peau sombre vêtu d’une robe de mage verte.

— Je vous donne des cristaux qui brilleront au contact d’un réceptacle d’une pierre arc-en-ciel. Je vous donne aussi une formule qui vous permettra d’arracher la pierre de l’hôte et de transformer l’hôte en monstre pour occuper les guerrières si elles vous gênent. Répond la reine.

— Nous nous mettrons immédiatement au travail. Dit un elfe blond vêtu de bleu nommé Adeïte.

— Je vous surveillerai de très près. Si vous échouez, votre peuple sera de plus en plus affamé à cause de la rareté de la nourriture. »

Les trois elfes se téléportent à Solaris pour chercher leur première cible. Myrdin, un elfe brun vêtu de violet plus âgé trouve sa cible dans la maison de Solange. Ronan, repérant le trio, décida de les suivre discrètement.

***

Après les cours, Solange invite ses amies à continuer leur partie de jeu de rôle chez elle. Matilda leur proposait de jouer dehors. Pendant la partie, Matilda se montrait assez vicieuse, ce qui mettait Solange et ses amies en difficulté. Solange s’écria en riant : « Je ne sais pas ce qui t’arrive, mais ce soir, tu es cruelle ! Le niveau de difficulté a augmenté ! Je n’ai presque plus de points de vie et je dois me créer un autre personnage ! »

Soudain, Myrdin apparût brusquement avec ses deux compagnons et demanda d’un ton amusé : « Cette partie a l’air ennuyeuse ! Et si on pimentait l’ambiance ?

— Qui êtes-vous ? Demande Karin.

— Nous sommes des elfes de Turiel. Nous avons besoin de la pierre arc-en-ciel qui se trouve dans l’âme de votre amie aux cheveux verts ! » Répond Myrdin en jetant un sort sur Matilda. Une pierre arc-en-ciel orange sortit de son corps et Adeïte la récupéra immédiatement. Matilda se transforma en monstre vêtu et maquillé de symboles en rapport avec les jeux. Taïs dit : « On dirait que ces elfes ne sont pas venus pour rigoler ! Nous devons nous transformer ! Dommage que ma fée ne soit pas là !

— Tant mieux ! » Répond Karin.

Une fois que les trois amies se soient transformées en guerrières, Myrdin dit : « Maintenant, place au jeu ! Ma créature ! Utilise tes pouvoirs ! » Alors, la créature fit apparaître un plateau de jeu de rôle et y enferma les guerrières. Une fois dans le jeu, elles se retrouvèrent vêtues et équipées comme le personnage qu’elles incarnaient. Solange regarda autour d’elle et dit : « On dirait qu’on est entrées dans le jeu…

— Avec ces dessins malsains, je pense qu’on est dans le donjon de la nécromancienne Antéchrista l’obscure. Constate Taïs.

— C’est là où on en était toute à l’heure. On venait de traverser la forêt de Vulzok. Après avoir échappé à douze orcs, nous étions entrées dans cet endroit sinistre. Raconte Karin qui détourne son regard des sculptures démoniaques.

— J’espère trouver un moyen de sortir d’ici. Dit Taïs.

— Bon, je vais devant pour voir s’il y a des monstres… » Dit Solange.

En dehors du plateau, Myrdin dit : « Les voilà piégées !

— Ou pas ! Répondit Ronan en surgissant des buissons.

— Qui est ce guignol ? Demanda l'elfe.

— Je suis Ronan, le courageux rodeur, pourfendeur de démons ! Je ne te laisserai pas emprisonner Karin !

— Malheureusement, pour y arriver, il faut que les guerrières battent le maître du donjon. Tes jets de deux dés à 10 faces décideront du résultat. » Explique la créature.

Ronan s’installa devant le plateau, les dés dans la main. Il se dit : « Un jeu de rôle ? J’y jouais quand j’avais 10 ans ! Je connais les règles. »

Dans le donjon, Karin leva la tête et aperçut Ronan. Elle cria : « C’est la baltringue qui va nous libérer ! Ronan ! Tu n’as pas intérêt à perdre ! Je ne veux pas mourir ici ! » Soudain, six squelettes apparurent. Le rodeur et le monstre lancèrent les dés. Les guerrières effectuèrent une simple réussite, tandis que les squelettes firent un échec critique, ce qui en fit trébucher 3. Karin brisa 2 squelettes à l’aide de ses poings et le dernier, se retrouvant seul, prit la fuite.

***

De son côté, Sharon voulait prendre des nouvelles de Taïs. Kabalé lui dit : « Angélique m’a dit qu’elle est allée chez Solange jouer à un jeu de rôle. Mais en ce moment, j’ai un mauvais pressentiment.

— Il faut aller voir ! Si ça se trouve, des sorciers ont commencé à nous défier ! Ils n’ont pas intérêt de toucher à un cheveu de Taïs ! » Elle vola à toute vitesse vers la maison de Solange et aperçut la scène. Elle cria : « Où est Taïs ?

— La créature que ces trois elfes ont invoquée a emprisonné les trois guerrières dans le jeu et je dois gagner la partie pour les faire sortir. » Sharon se transforma en guerrière et dit : « Relâche-les, autrement, je te tranche en deux !

— Une autre guerrière ? Plus on est de fous, plus on rit ! Tu entres dans la partie ! Ce sera amusant. Je pense pas qu’elle connaisse les règles d’un jeu de rôle.» Dit Myrdin en ajoutant Sharon dans le jeu.

Dans une salle du donjon, Solange, Karin et Taïs étaient en difficulté face à un troll. Soudain, Sharon apparût devant elles, transformée en magicienne obscure. Karin se plaint : « Oh lalalalalala… On était bien quand elle n’était pas là !

— Je me demande pourquoi n’ai-je plus mes ailes et pourquoi suis-je vêtue de la sorte. Demande Sharon.

— Ma fée nous a rejoints ! Maintenant qu’on a une autre magicienne de groupe, nous sommes plus fortes. Dit Taïs.

Après avoir reçu les explications de Taïs concernant les règles du jeu, Sharon essaya de lancer un sort avec le bâton qu’elle tenait dans sa main, mais échoue. Pendant que Karin riait, Taïs lui rappelait la situation. Sharon se dit : « Alors Ronan contrôle l’efficacité de nos attaques ! Son lancer était nul ! De plus, je ne peux pas me servir de mes vrais pouvoirs. Pour connaître les sorts dont je dispose, je dois consulter les sorts de ce grimoire que je tiens.» Solange décida d’attaquer le troll. Grâce à sa vitesse, elle étourdit le troll qui se blessa gravement la main en frappant par erreur les lames qui étaient incrustées au plafond. Une fois le monstre affaibli, Taïs qui était une illusionniste, utilisa ses pouvoirs pour transformer le troll en adorable créature souriante. Solange dit : « J’aurais pu l’achever par derrière, vu que je suis une voleuse.

— C’est vrai qu’avant, tu faisais jouer une guerrière mais tu t’es faite dévorer par le dragon de la mine… » Remarqua Karin.

Soudain, une grosse porte noire ornée d’un crâne s’ouvrit. Le groupe s’avança et se retrouva dans une grande pièce obscure habitée par une sorcière qui ressemblait à Sarah. Solange sourit : « Ah ! On dirait notre pire ennemie !

— Quand on parlait des boss, je voulais qu’un maître du donjon ait les traits de Sarah pour se défouler. Pourtant, elle aurait pu ressembler à Sharon. Du coup, elle ne me fait moins peur et j’ai plus envie de la frapper. » Dit Karin.

En dehors du plateau, Ronan s’exclama : « Elles sont face à la nécromancienne ! Comment la vaincre ?

— Elle venait d’accomplir un rituel de protection ! Seules des réussites critiques peuvent l’atteindre ! » Répond le monstre.

Dans le jeu, Karin voulait frapper la nécromancienne avec détermination en brandissant sa hache, mais tomba au sol. Sharon se moqua avec arrogance : « Tu es pathétique !

— Tu veux qu’on reparle de ta magie ? »

La nécromancienne ricana : « Vous ne m’aurez pas, imbéciles ! » Elle lança une vague obscure qui blessa le groupe. Sharon feuillette son grimoire et essaya une formule : « Je vais voir ce que ça fait !

— Si ça se trouve, elle va rater son sort et va toucher Taïs.

— La foudre de Skurgrok ! »

De puissants éclairs rouges jaillirent du plafond et endommagèrent la cible. Solange dit : « Ce sort était spectaculaire ! Antéchrista a perdu des points de vie ! » La sorcière, en se relevant, se rendit compte que son amulette de protection était fissurée. Taïs conclut : « C’était une réussite critique ! » Solange saisit une arbalète et lança une flèche sur son adversaire mais l’amulette lui résiste. Solange pense : « Ronan a fait une réussite normale… » Après plusieurs tours, la nécromancienne sacrifia presque tous ses points de vie pour se transformer en redoutable monstre, alors que les guerrières étaient faibles après avoir reçu une puissante bombe d’énergie obscure. Taïs s’inquiète : « Si on perd, nous resterons piégées ici à tout jamais ! » Ronan saisit les dés avec espoir et se dit : « La victoire ne tient qu’à un fil ! C’est au tour de l’illusionniste ! » Il lança les dés et fit une réussite critique. Dans le jeu, Taïs saisit son chapeau et fit jaillir un groupe de lapins carnivores qui dévoraient la nécromancienne. Soudain, une lumière envahit la pièce et les guerrières se retrouvaient hors du jeu, revêtues de leurs tenues de guerrières, aux côtés de Ronan. Matilda, qui était toujours un monstre, était faible. Les guerrières criaient en chœur : « Cicatrisation magique ! » Et Matilda redevient elle-même. Les trois elfes regardent la scène amusés. Myrdin, en faisant un doux clin d'oeil à Solange, dit : « Pour des sorcières, vous êtes assez mignonnes, ce jeu était amusant ! Bon, nous avons ce que nous voulons ! Au revoir ! » Et les elfes disparurent. Solange demanda : « Pourquoi des elfes nous attaquent ? Et comment se fait-il que ma sœur ait une pierre arc-en-ciel en elle ?

— Après la défaite de Balmoth, la déesse Celeana, persuadée que des êtres malveillants recherchent ces joyaux, a décidé de les cacher dans l’esprit de sept humains à Solaris car pour les magiciens, cette ville est ennuyeuse et il n’y a aucun bénéfice à avoir. Expliqua Angélique.

— Si les elfes nous attaquent et nous traitent de sorcières, c’est que quelqu’un nous prend pour cible. Il se pourrait qu’il les manipule pour avoir les pierres arc-en-ciel en faisant croire que nous sommes des ennemis. Pense Taïs.

— Un jour, il faudra faire notre enquête et nous rendre chez les elfes. Les elfes Damien et Lauriane sont des amis, ils pourront nous éclairer. » Suggère Sharon. Ronan proposa : « Surveillez les habitants de Solaris pour que les elfes n’aient pas toutes les pierres arc-en-ciel ! Je mènerai l’enquête ! » Tout le monde se mit d’accord et Ronan partit pour Turiel.

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