Guérir la boulimie : une histoire sans faim
de Caroline Rousseau (Argent Massif)
Avec le soutien de Vis9vies, cricri41, NATOS, lecossais, nouvel emmanolife, jesuispasunerockstar
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Et si la nourriture n'était pas le vrai problème ?
Et si la boulimie pouvait être perçue comme une amie et non comme une ennemie ?
Cette messagère du désespoir n'a pas pour vocation de détruire la personne qui en est victime. Comme tous les symptômes psychosomatiques, son rôle est d'alerter l'individu sur son profond désaccord intérieur. Une disharmonie que peu comprennent, soignants comme soignés.
À l'heure actuelle, les chiffres parlent d'eux-mêmes : une personne sur deux souffrant de T.C.A. (Troubles du Comportement Alimentaire) ne s'en sortira pas. Et depuis le confinement, le nombre de patients nécessitant une prise en charge a explosé. Débordé par le phénomène et toujours plus limité dans ces actions, l'offre de soin de la part de l'hôpital public est malheureusement insuffisante, quand elle n'est pas incomplète ou inexistante.
Aujourd'hui, il est grand temps de penser différemment les soins apportés à cette mal-a-dit.
Quand nous abordons les T.C.A., nous pensons directement au rapport difficile qu'entretiennent les patients avec leur alimentation. Médecins, nutritionnistes, diététiciens, psychiatres, psychologues et psychothérapeutes, entre autres, axent souvent leur traitement sur les règles élémentaires du "bien manger", en essayant de remettre un peu d'ordre dans le bazar que provoque la maladie. Jugeant à raison qu'il y a urgence à soigner les symptômes, ils orientent leur accompagnement vers la prise en charge des manifestions désagréables, qui ne représentent pourtant que la partie émergée de l'iceberg.
Comme toutes les addictions, il apparaît aujourd'hui plus clairement que le véritable problème n'est pas le produit en lui-même. Qu'il s'agisse de bouffe, de drogue, d'alcool, de jeux ou de sexe, par exemple, il est évident que la souffrance des personnes dépendantes est avant tout mentale.
Traiter une addiction de nos jours, c'est jongler avec plusieurs volets proposés par les médecines, conventionnelles et alternatives, dans l'espoir que cet arsenal pluridisciplinaire portera ses fruits.
Mais ça ne marche pas toujours. Les chiffres sont là, aberrants, inquiétants, désespérants.
Alors, que faire pour aider les patients à sortir de leur enfer intérieur ? Vers qui se tourner quand on a perdu tout espoir ? Quel discours croire quand on se sent seul, au fond du gouffre ?
Dans ce témoignage authentique relatant sa bataille avec la boulimie, Caroline nous livre les clefs qui l'ont aidée à sortir définitivement et entièrement de son addiction à la nourriture. Ce récit autobiographique, alternant entre essai pédagogique et confessions intimes, permettra aux personnes touchées par les T.C.A. de trouver des réponses à leurs nombreuses interrogations, afin que leurs problèmes ne restent plus sans solution.
Et si la boulimie pouvait être perçue comme une amie et non comme une ennemie ?
Cette messagère du désespoir n'a pas pour vocation de détruire la personne qui en est victime. Comme tous les symptômes psychosomatiques, son rôle est d'alerter l'individu sur son profond désaccord intérieur. Une disharmonie que peu comprennent, soignants comme soignés.
À l'heure actuelle, les chiffres parlent d'eux-mêmes : une personne sur deux souffrant de T.C.A. (Troubles du Comportement Alimentaire) ne s'en sortira pas. Et depuis le confinement, le nombre de patients nécessitant une prise en charge a explosé. Débordé par le phénomène et toujours plus limité dans ces actions, l'offre de soin de la part de l'hôpital public est malheureusement insuffisante, quand elle n'est pas incomplète ou inexistante.
Aujourd'hui, il est grand temps de penser différemment les soins apportés à cette mal-a-dit.
Quand nous abordons les T.C.A., nous pensons directement au rapport difficile qu'entretiennent les patients avec leur alimentation. Médecins, nutritionnistes, diététiciens, psychiatres, psychologues et psychothérapeutes, entre autres, axent souvent leur traitement sur les règles élémentaires du "bien manger", en essayant de remettre un peu d'ordre dans le bazar que provoque la maladie. Jugeant à raison qu'il y a urgence à soigner les symptômes, ils orientent leur accompagnement vers la prise en charge des manifestions désagréables, qui ne représentent pourtant que la partie émergée de l'iceberg.
Comme toutes les addictions, il apparaît aujourd'hui plus clairement que le véritable problème n'est pas le produit en lui-même. Qu'il s'agisse de bouffe, de drogue, d'alcool, de jeux ou de sexe, par exemple, il est évident que la souffrance des personnes dépendantes est avant tout mentale.
Traiter une addiction de nos jours, c'est jongler avec plusieurs volets proposés par les médecines, conventionnelles et alternatives, dans l'espoir que cet arsenal pluridisciplinaire portera ses fruits.
Mais ça ne marche pas toujours. Les chiffres sont là, aberrants, inquiétants, désespérants.
Alors, que faire pour aider les patients à sortir de leur enfer intérieur ? Vers qui se tourner quand on a perdu tout espoir ? Quel discours croire quand on se sent seul, au fond du gouffre ?
Dans ce témoignage authentique relatant sa bataille avec la boulimie, Caroline nous livre les clefs qui l'ont aidée à sortir définitivement et entièrement de son addiction à la nourriture. Ce récit autobiographique, alternant entre essai pédagogique et confessions intimes, permettra aux personnes touchées par les T.C.A. de trouver des réponses à leurs nombreuses interrogations, afin que leurs problèmes ne restent plus sans solution.
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